L’Association Vinçotte Nucléaire (AVN) vient d’envoyer un courrier à l’Agence fédérale de contrôle nucléaire en demandant une inspection du réacteur nucléaire de Doel 3 afin d’empêcher Engie Electrabel d’entamer tous travaux irréversibles de démantèlement. Elle a eu vent du fait que l’énergéticien aurait programmé des travaux visant à couper le tuyau d’instrumentation du réacteur de Doel 3 le 12 octobre prochain. Or, d’après AVN, cette opération ne peut se faire qu’après l’organisation d’une enquête publique et l’élaboration d’un rapport environnemental conformément à la législation européenne. L’association 100 TWh envisage aussi d’envoyer le même courrier à Engie Electrabel, car la sécurité d’approvisionnement de la Belgique est, d’après elle, menacée par la sortie du nucléaire.

Les débats autour de la sortie du nucléaire se poursuivent, surtout depuis qu’Engie Electrabel a déconnecté le réacteur nucléaire Doel 3 du réseau le vendredi 23 septembre dernier. Après avoir introduit une action en référé devant la chambre néerlandophone du tribunal de première instance de Bruxelles, l’Association Vinçotte Nucléaire (AVN) a envoyé, vendredi 7 octobre, un courrier à l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) pour lui soumettre une requête d’inspection des installations de Doel 3 en urgence. En effet, ses dirigeants ont appris que l’énergéticien aurait prévu de couper le tuyau d’instrumentation du réacteur. Or, d’après eux, cette opération est irréversible et ne peut intervenir qu’après l’organisation d’une enquête publique auprès des riverains se trouvant dans un rayon de 1.000 km autour de la centrale nucléaire et l’élaboration d’un rapport environnemental conformément à la législation européenne.