La députée française, Sarah Legrain (La France Insoumise/LFI), avait fait un post sur Twitter dénonçant des propos sexistes dans le chef du Belge Charles-Antoine Paternostre de la Mairieu. Elle avait appuyé son post par un courrier dactylographié dans lequel elle est qualifiée de « chaude » et signé manuellement de façon sommaire. Par ailleurs, elle a enrichi sa publication avec un autre post dans lequel Charles-Antoine Paternostre de la Mairieu apportait son soutien au candidat Eric Zemmour. Il n’en fallait pas plus pour déchaîner les foules sur le Belge. Celui-ci dénonce une usurpation d’identité dans l’optique de lui nuire en envoyant un courrier à la députée avec son adresse. Charles-Antoine Paternostre de la Mairieu se dit aujourd’hui victime d’appels anonymes et de menaces. Il a déposé une plainte au pénal notamment contre la députée Sarah Legrain et la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance) dans les mains de la procureure de la République Laure Beccuau pour atteinte à son honneur avec la publication des tweets. Il a confié la défense de ses intérêts à l’avocat français, Me Charles Lasvergnas.

Résidant en Espagne depuis plus d’un an et demi, le Belge Charles-Antoine Paternostre de la Mairieu a découvert par un matin de fin juillet 2022 qu’il était l’auteur d’un courrier comportant des propos sexistes adressé à la députée française, Sarah Legrain, députée de la France Insoumise (LFI/NUPES), le parti de Jean-Luc Mélenchon. C’est par l’intermédiaire de ses amis qu’il a été alerté par un tweet de l’élue à l’Assemblée nationale, publié le 26 juillet 2022. « Quand on vous dit qu’il y a un sujet « attaques sexistes » envers les députées c’est pas une blague. (…). @YaelBRAUNPIVET que proposez-vous pour nous faire respecter, nous les femmes parlementaires ? », a-t-elle gazouillé sur le réseau social Twitter, le 26 juillet à 20h18, accompagnant son tweet de la photo d’un courrier dactylographié qui lui était adressé à l’Assemblée nationale.