La réforme des invest wallons portée par le ministre régional Willy Borsus (MR) empêche désormais tout conflit d’intérêt au sein des sociétés locales d’investissements. La nouvelle convention d’actionnaires interdit à toute personne physique engagée par l’invest lui-même ou l’une des filiales de son groupe, sous contrat de travail ou sous statut de travailleur indépendant, de posséder à titre personnel, directement ou indirectement, une participation dans le capital de l’invest ou des filiales de son groupe. Par ailleurs, interdit également à toute personne physique engagée par l’Invest lui-même ou l’une des filiales de son groupe, d’exercer concomitamment un mandat de membre du conseil d’administration de l’Invest ou des filiales de son Groupe. Or, Jean-Sébastien Belle est le président exécutif de la société d’investissement de Mons, du Borinage et du Centre (IMBC) dont il détient plus de 13% du capital via sa Holding Financière du Ponant (HFDP). En 2020, il a perçu un salaire de près de 300.000 euros bruts en tant que président du conseil d’administration et gestionnaire. Les comptes déposés 2020-2021 déposés à Banque nationale ne donnent plus d’aperçu sur les rémunérations des dirigeants, ni des administrateurs dans le rapport de gestion d’IMBC. D’autres invests devront revoir à la baisse les participations croisées qu’ils détiennent chez leurs confrères.
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