Société

Liberty Steel/Liège : douche froide pour les syndicats après l’annonce des trois candidats repreneurs

Sanjeev Gupta, propriétaire et patron du groupe sidérurgique devant le centre Acier à Liège en 2019. Crédit Bepress Photo Agency.

Le mandataire de justice, Nicholas Ouchinsky, a annoncé ce lundi 27 mars aux représentants des travailleurs les noms des trois candidats repreneurs intéressés par les actifs liégeois de Liberty Steel. Il s’agit d’ArcelorMittal, de Marcegaglia associé à NLMK et Liberty Steel. Les deux premiers sidérurgistes ont fait une offre partielle portant sur les actifs basés à Flémalle (lignes de galvanisation 4 et 5), alors que Liberty Steel a déposé une offre globale, intégrant non seulement les lignes de galvanisation, mais aussi l’usine de fer blanc (Ferblatil) de Tilleur. L’accueil syndical est mitigé, car les offres partielles vont laisser près de 400 travailleurs sur le carreau, alors que la proposition globale pourrait sauver la totalité des emplois (environ 600 travailleurs). Mais au regard des quatre dernières années passées dans le giron de Liberty Steel dont la gestion a mené la filiale liégeoise en Procédure de réorganisation judiciaire (PRJ), l’offre globale de la filiale de Gupta Family Group Alliance ne suscite pas un enthousiasme délirant chez les travailleurs. La Région wallonne est appelée à la rescousse…

Attendus avec impatience par les travailleurs de Liberty Steel à Liège et leurs représentants, les noms des candidats repreneurs des actifs liégeois du sidérurgiste ont été annoncés par le mandataire de justice, Me Nicholas Ouchinsky lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire. En effet, à la clôture de la procédure vendredi 24 mars, il a comptabilisé trois offres : ArcelorMittal, l’italien Marcegaglia associé au russe NLMK, Liberty Steel. Après analyse des offres, il a estimé que chacune d’entre elles comportait « des éléments problématiques à corriger sur le plan de la conformité au cahier des charges ou à améliorer sur le plan du schéma proposé », selon les informations communiquées en interne aux travailleurs. Le mandataire de justice a donc décidé de donner un délai supplémentaire aux candidats pour corriger leurs offres. Ils ont jusqu’à vendredi 31 mars pour ce faire.

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