Société

Armements : la vérification sur site fait défaut dans le dispositif légal wallon

BELGA

Réagissant à nos révélations sur la plainte au pénal avec constitution, la FN Herstal dit « mener ses activités dans le respect le plus strict des législations et normes régionales, fédérales et européennes en vigueur ». Les dirigeants de l’entreprise d’armement disent n’avoir plus eu de nouvelles activités en Arabie Saoudite depuis 2021. Mais selon nos informations, la plainte au pénal des organisations dont Amnesty International et le CNAPD (Coordination nationale pour la paix et la démocratie (CNAPD) concerne des exportations d’armes entre 2017 et 2021 sur base de licences invalidées par le conseil d’Etat. Les licences avaient été délivrées avant d’être suspendues par la haute autorité administrative, mais pour les organisations, la FN Herstal aurait dû savoir que l’Arabie Saoudite était impliquée dans la guerre au Yémen qui durait depuis 2014 et que des armes fabriquées par l’entreprise wallonne avaient été identifiées sur le terrain de conflit. Directeur du Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix et la sécurité (GRIP), Yannick Quéau estime que le cadre légal wallon est loin d’être aussi strict qu’on le présente. D’après lui, la Belgique et la Wallonie manquent de moyens pour organiser la vérification sur site de l’utilisation des armes qu’elles exportent. Elle permet d’éviter les détournements des matériels militaires exportés.

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