QATARGATE MARC TARABELLA SE LIVRE

Qatargate : se disant accusé à tort par son « ami » Panzeri, Marc Tarabella veut une confrontation avec lui

L'eurodéputé belge, Marc Tarabella (à droite sur la photo) aux côtés de son avocat, Maxim Töller (à gauche). Libéré sous conditions, il veut reprendre son mandat de bourgmstre et veut être confronté à son accusateur, Panzeri. D.R.

Prenant la parole pour la première fois devant la presse depuis qu’il est éclaboussé par l’affaire du Qatargate, l’eurodéputé belge Marc Tarabella estime qu’Antonio Panzeri, un homme qu’il « considérait comme un ami l’a jeté en pâture pour ne pas être dévoré » lui-même. Il entend poursuivre son combat pour laver son honneur et espère que l’enquête se clôturera vite. Il attend que le parti socialiste et son groupe au Parlement européen le reprennent en leur sein, mais suivra le tempo de l’enquête avant cette réintégration ne se concrétise. Il va faire la demande pour récupérer son mandat de bourgmestre à Anthisnes et reprendre le chemin du Parlement européen pour suivre ses dossiers. Mais il confirme qu’il ne briguera pas de mandat de bourgmestre en 2024. Son avocat, Me Maxim Töller, justifie sa libération sous conditions par le juge d’instruction Michel Claise, notamment par les derniers éléments du dossier qui auraient fini par décrédibiliser son principal accusateur, Antonio Panzeri. Marc Tarabella demande une confrontation avec celui-ci et attend ce moment avec impatience et détermination.

Même si la conférence de presse a été organisée spontanément suite à sa libération la veille par le juge d’instruction, Michel Claise, les journalistes se sont déplacés en nombre à Liège, ce mercredi 10 mai à 10h, pour assister à la conférence de presse de l’eurodéputé belge, Marc Tarabella (désormais sans étiquette depuis son exclusion du PS). Il faut dire que c’est la première fois que l’intéressé prend la parole, à son initiative, depuis qu’il a été éclaboussé par le scandale de corruption du Qatargate. Pour éviter toute fausse note et tenter de maîtriser ses émotions, l’homme a préféré lire un texte qu’il a préparé et son porte-parole avait averti qu’il ne répondra à aucune question.

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