Ancienne ministre de l’Energie, Marie-Christine Marghem, aujourd’hui députée fédérale (MCC/MR), déposera ce jeudi 25 mai une proposition de loi visant à bloquer le démantèlement des réacteurs nucléaires Doel 3 et Tihange 2 par l'opérateur Engie/Electrabel. Les deux réacteurs sont aujourd’hui à l’arrêt et des opérations ont déjà commencé, mais aucun acte irréversible n’aurait été réalisé. Par conséquent, la proposition de loi viserait à les mettre sous cocon de façon à pouvoir les relancer. Par ailleurs, l’action en justice introduite par le mouvement citoyen 100 TWh allant dans le même sens a été plaidée en avril, une décision devrait intervenir endéans les deux mois, soit en juin. Quant à l’action en référé introduite par l’Association Vinçotte Nucléaire (AVN), elle a fini en queue de poisson en raison du désistement des responsables de l’association qui n’ont pas interjeté appel de la décision de justice qui était en leur défaveur.

Pas de pause pour le dossier de la prolongation du nucléaire et même si une décision de mise au frigo du texte visant à modifier la loi de 2003 relative à la sortie du nucléaire, ce n’est pas l’accalmie sur le front des initiatives. L’ancienne ministre de l’Energie, Marie-Christine Marghem, aujourd’hui députée fédérale (MCC/MR) déposera ce jeudi 25 mai une proposition de loi sur la table visant à bloquer le démantèlement des réacteurs nucléaires, Doel 3 et Tihange 2. Contactée par nos soins, elle confirme son initiative rappelant que l’objectif vise à mettre les deux réacteurs nucléaires sous cocon, comme cela été déjà fait par le passé en Belgique et dans d’autres pays (Japon, France, etc.) afin de ne pas fermer totalement leur retour en exploitation. Ce n’est pas la première initiative de sa part et elle n’est pas près de mettre son action en sourdine.