CONFLIT D'INTERET SUR LE TARMAC DE BRUSSELS AIRPORT

Le coordinateur des slots octroyés aux compagnies aériennes à Brussels Airport rémunéré par une asbl financée par les compagnies aériennes

CEO de Brussels Airport Company, Arnaud Feist se dit prêt à sacrifier 1.500 vols de nuit, mais visiblement ceux-ci étaient déjà en infraction depuis de nombreuses années. BELGA

En voilà une situation dans l’espace aérien bruxellois qui risque d’en surprendre plus d’un : le coordinateur des créneaux horaires (slots) octroyés aux compagnies aériennes opérant à Brussels Airport est rémunéré par la Belgium Slot coordination (BSC), une asbl financée par les compagnies aériennes et l’aéroport national. En Effet, c’est l’asbl qui est responsable de l’attribution des slots sur le seul aéroport coordonné en Belgique, soit Brussels Airport. Son conseil d’administration est constitué de représentants des compagnies aériennes (Brussels Airlines, TUI, ASL Airways) et de Brussels Airport. En pleine campagne de lobbying pour le renouvellement de son permis d’exploitation, le CEO de Brussels Airport, Arnaud Feist, vient de mettre met une proposition sur la table : ne plus tolérer le moindre retard et diminuer de 1.500 le nombre de vols de nuit. Il espère ainsi calmer la communauté des riverains. Mais pour le médiateur fédéral de l’aéroport national, ces 1.500 vols sont déjà en infraction, ce que dément Brussels Airport Company (BAC), la société de gestion de l’aéroport national.

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