SOULEGEMENT CHEZ LIBERTY STEEL A LIEGE

La justice valide l’offre de reprise de Liberty Liège par Liberty Galati

De nombreux travailleurs de Liberty Liège avaient assisté à l'audience du tribunal de l'entreprise du 25 avril. D.R.

La Cour d’appel de Liège donne raison à Liberty Galati qui contestait le jugement du tribunal de l’entreprise rejetant son offre de reprise de Liberty Liège Dudelange (LLD). Pour la Cour, l’offre de reprise présentée par la filiale roumaine du groupe sidérurgique répond aux critères légaux, il faut donc la retenir. L’offre de Galati prévoit la reprise de tous les actifs pour un montant de 7,5 millions d’euros et de l’ensemble des 600 travailleurs concernés. Elle garantit un investissement de 20 millions d’euros et bénéficie d’un prêt à concurrence du même montant de la part de la Région wallonne (via Wallonie entreprendre). Elle permet d’éviter un passif social de plus de 90 millions d’euros. C’est le soulagement chez les travailleurs et leurs représentants syndicaux. La citation en faillite déposée par l’administrateur provisoire au tribunal de l’entreprise et dont on attend une décision le 26 juin devrait être rejetée ou être déclarée sans objet.

Bonne nouvelle pour les travailleurs de Liberty Liège Dudelange (LLD). La Cour d’appel de Liège a fait droit au recours de Liberty Galati qui contestait le rejet de son offre de reprise des actifs et du personnel de LLD. La décision est tombée ce mercredi matin 21 juin (https://lpost.be/2023/06/21/journee-decisive-pour-liberty-liege-dudelange-et-le-candidat-repreneur-liberty-galati/). Pour la Cour, l’offre de reprise présentée par la filiale roumaine de Liberty Steel Group (propriété de Gupta Family Group/GFG Alliance) remplit les critères légaux pour être retenue. Elle valide donc le projet de reprise. « On ne peut qu’être soulagés par l’arrêt de la cour d’appel de Lige. C’est ce qu’on espérait. La Cour a tenu compte des travailleurs, ce qui n’avait pas été le cas dans le jugement du tribunal de l’entreprise de fin avril où le tribunal n’a considéré que l’intérêt des créanciers. C’est Liberty qui doit maintenant relancer la machine et concrétiser les contacts avec la Région wallonne », nous a confié Jordan Atanasov, secrétaire principal de la CSC Metea Liège-Huy-Waremme.

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