Dans une présentation détaillée faite aux investisseurs ce mardi 25 juillet, les dirigeants de Mithra Pharmaceuticals annoncent différentes pistes pour éviter que la trésorerie de l’entreprise wallonne ne se retrouve à sec après septembre 2023. Car, disent-ils, « Mithra a besoin d’un fonds de roulement supplémentaire pour faire face à ses dépenses d’exploitation et d’investissement ». Ils envisagent notamment de suspendre des projets de recherche et développement (R&D) à l’exception de ceux concernant trois produits (Donesta, Myring et Estelle). Ils listent différentes solutions de refinancement de l’entreprise : deuxième tranche de prêt de 12,5 millions d’euros auprès de Highbridge/Whitebox, vente de licences, des emprunts, etc. A ce stade, l’entreprise a une trésorerie de 26 millions d’euros au 30 avril 2023 et dit avoir encaissé 25 millions d’euros supplémentaires depuis lors, notamment grâce à la vente d’action de l’australien Mayne Pharma pour environ 10 millions d’euros, l’activation de la première tranche de prêt de 12,5 millions d’euros auprès de Highbridge/Whitebox et la souscription de 2,5 millions d’euros de nouvelles actions Mithra par les deux fonds. Mais cette trésorerie ne lui permettra de tenir financièrement que jusqu’en septembre 2023.