Dans une note de plus de 60 pages, la ministre de l’Energie, Tinne Van der Straeten (Groen) trace les grandes lignes de son action pour garantir l’indépendance énergétique de la Belgique. Sans surprise, le développement de l’éolien off-shore et des infrastructures d’import-export d’hydrogène font partie de ses priorités. Sans oublier le Mécanisme de rémunération de capacité (CRM) qui permettra, d’après elle, de faire face à l’électrification grandissante de tous les secteurs. A cet effet, elle prépare un projet de loi sur l’échange d’énergie afin de garantir une flexibilité électrique. La prolongation des réacteurs nucléaires Doel 4 et Tihange 3 de 10 ans supplémentaires figure également dans le document, mais les textes législatifs pour couler les accords avec Engie dans le marbre ne sont toujours pas prêts. La note de politique générale de la ministre Van der Straeten n’est pas très loquace sur le développement des futurs nouveaux réacteurs (SMR), alors qu’ils ont le soutien de la Commission européenne. Il va de soi que les députés attendent Tinne Van der Straeten de pied ferme ce mardi 21 novembre. Une certaine Marie-Christine Marghem (MCC/MR), ex-ministre de l’Energie, contactée par nos soins, n’entend pas rater ce rendez-vous.
La ministre de l’Energie, Tinne Van der Straeten (Groen) présentera, ce mardi 21 novembre en commission Energie de la Chambre, sa note de politique générale. Le document dont nous avons eu connaissance confirme les annonces faites jusqu’à présent sur les différents sujets relevant de la compétence de la ministre Van der Straeten. « Au cours des deux dernières années, l’Europe a été confrontée à la plus grave crise énergétique qu’elle ait connue depuis les années 1970. Cette crise a mis en évidence la vulnérabilité de notre système énergétique. La forte dépendance à l’égard des combustibles fossiles a rendu incertain l’approvisionnement suffisant en matières premières. Le sabotage de Nordstream a révélé la vulnérabilité de l’infrastructure énergétique », entame la ministre Van der Straeten dans l’introduction de sa note de politique générale d’une soixantaine de pages.
« Dans le même temps, l’économie européenne a souffert des prix élevés et volatils sur les marchés internationaux. Diverses mesures ont été prises au niveau européen et belge pour faire face à la crise. Grâce aux mesures prises, la crise est devenue le catalyseur de la transition vers un système énergétique plus robuste et indépendant et un avenir plus durable avec 100 % d’énergie climatiquement neutre d’ici 2050 », poursuit-elle.
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