Les affiliés de la CGSP-Cheminots se sont prononcés ce mercredi matin massivement pour un nouveau mouvement de grève de 48 heures en décembre. Il aura lieu du 5 décembre à 22h au 7 décembre inclus à la même heure. Cette nouvelle action confirme la menace brandie par les syndicats lors de la précédente grève où les syndicats avaient annoncé quatre jours de grève en novembre et en décembre. Les revendications restent les mêmes par rapport aux revendications mises en avant lors de l’action du 7 au 9 novembre. Les cheminots exigent la suspension de la hausse de la productivité, l’arrêt des réorganisations qui ne sont pas en lien avec les réalités du terrain, l’interruption de la politique de contractualisation des emplois et des recrutements pour pallier au manque de personnel. Lors de la précédente grève, le CEO d’Infrabel, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, a envoyé un courriel aux travailleurs en tentant de les dissuader de débrayer. Car écrit-il, fin octobre « je dois vous avouer que je ne comprends pas cet appel à la grève que j’estime injustifié et contre-productif. Ce mouvement va porter profondément atteinte à notre image de service public responsable et de qualité et nous portera préjudice dans notre recherche de centaines de nouveaux collègues à recruter ».

Après le mouvement de grève qui a paralysé le rail belge du mardi 7 novembre à 22h au jeudi 9 novembre à 22h, les navetteurs de la SNCB doivent s’attendre à une nouvelle action de 48 heures le mois prochain. Selon nos informations, les affiliés de la CGSP-Cheminots se sont prononcés massivement ce mercredi matin 22 novembre pour un nouveau débrayage. Celui-ci se déroulera du mardi 5 décembre à 22h au jeudi 7 décembre à la même heure.

Je dois vous avouer que je ne comprends pas cet appel à la grève que j’estime injustifié et contre-productif.