Le dossier du scandale des « polluants éternels » PFAS reviendra encore ce jeudi 23 novembre à 9h devant les députés de la commission Environnement du Parlement wallon avec l’audition notamment des responsables de l’administration. La directrice générale du SPW Agriculture et Environnement, Bénédicte Heindrichs (étiquetée Ecolo), et Benoît Tricot, inspecteur général du département de l’Environnement et de l’Eau de la même administration donneront leur version des échanges avec le cabinet de la ministre de tutelle, Céline Tellier (Ecolo). Cette dernière sera, de nouveau, auditionnée le vendredi 24 novembre à 13h par les députés. Mais des députés estiment, à l’instar du chef de groupe des Engagés, François Desquesnes, et de l’élu du PTB, Jori Dupont, que la ministre Tellier n’a pas dit la vérité. Car des documents communiqués par la Société wallonne de l’eau (SWDE) indiquent qu’un courrier lui a été adressé personnellement sur la question le 13 octobre 2021, suite à la sortie du député Dupont sur la contamination aux PFAS à Chièvres. La SWDE y suggérait de confier une mission d’analyse à la Police de l’Environnement afin d’identifier l’auteur de la pollution et de lui appliquer le principe du pollueur-payeur. La SWDE demandait également qu’une réunion de concertation ait lieu rapidement à son cabinet « pour aborder de manière globale cette question sensible de la présence des PFAS dans l’eau ». Le responsable de la cellule Environnement du cabinet Tellier était aussi prévenu.

Le dossier du scandale de la pollution de l’eau aux PFAS sera de nouveau au menu des débats de la commission Environnement du Parlement wallon ce jeudi 23 novembre à 9h. Après l’audition, vendredi dernier, des membres de la direction de la Société wallonne de l’eau (SWDE), c’est au tour des responsables de l’administration d’éclairer la lanterne des députés de la Commission. La directrice générale du SPW Agriculture et Environnement, Bénédicte Heindrichs (étiquetée Ecolo), et Benoît Tricot, inspecteur général du département de l’Environnement et de l’Eau de la même administration donneront leur version des échanges entretenus avec le cabinet de la ministre de tutelle, Céline Tellier (Ecolo). Ils devront jouer carte sur table comme l’ont fait la fois dernière les responsables de la « Wallonne des eaux ».

Il y a des éléments probants dans le dossier qui nous font dire aujourd’hui que la ministre Tellier n'a pas dit la vérité.