POLEMIQUE AUTOUR DES SIGNES CONVICTIONNELS DANS L'ADMINISTRATION

Port de signes convictionnels à Anderlecht: « nous attendons des explications de la part de l’échevine Nadia Kammachi (Ecolo) »

L'échevine de l'Egalité des Chances à Anderlecht, Nadia Kammachi (Ecolo), est dans la tourmente pour avoir menti à propos d'un rapport concernant le port des signes convictionnels dans l'administration. BELGA

La polémique née autour de l’adoption d’une motion amendée autorisant le port des signes convictionnels dans l’administration communale à Anderlecht n’est pas près de s’essouffler. Suite aux révélations de nos confrères de « La Libre » affirmant que le rapport sur lequel se basait l’échevine de l’égalité des Chances, Nadia Kammachi (Ecolo) pour déposer une motion visant une autorisation sans exception ne recommandait pas cette autorisation, cette dernière est désormais dans la tourmente. Conseillère communale à Anderlecht, Sofia Bennani (Les Engagés), parti membre de la majorité, ne décolère pas. « Comme tout le monde, nous sommes atterrés par les révélations dans la presse. On se sent floués.  En tant que conseillère communale, j’attends que l’échevine vienne nous donner des explications sur ce qui s’est passé », nous a-t-elle confié. Elle voit dans la proposition des Ecolos une démarche électoraliste visant à draguer les électeurs arabo-musulmans dans la perspective des élections de juin et d’octobre 2024. « Ils s’en foutent des préoccupations de cette communauté, mais personne n’est dupe », précise Sofia Benani. Il nous revient que la séquence qui s’est jouée à Anderlecht jeudi soir 30 novembre ne fait pas l’unanimité au sein des Ecolos de Bruxelles.

En devenant jeudi soir, 30 novembre, la première commune bruxelloise à autoriser le port des signes convictionnels dans l’administration, la commune d’Anderlecht s’est hissée au sommet de l’actualité nationale. Mais les autorités communales ont également réussi à capter l’attention des responsables politiques de premier plan. Pour rappel, la motion initiale d’Ecolo, portée par l’échevine de l’Egalité des chances, Nadia Kammachi (Ecolo), visait à autoriser, sans exception, le port de signes convictionnels dans l’administration communale. Mais après des débats houleux au conseil communal, les élus locaux ont finalement adopté une motion amendée par les autres composantes de la majorité (PS-Vooruit, Les Engagés), avec les voix du PTB depuis l’opposition (https://lpost.be/2023/12/01/anderlecht-une-majorite-dechiree-autorise-le-port-de-signes-convictionnels-dans-ladministration/).

Comme tout le monde, nous sommes atterrés par les révélations dans la presse. On se sent floués. 

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