DAVOS. Plus de deux ans après le début de la fin de la pandémie, le monde reste confronté à une situation d’urgence lorsqu’il s’agit de la santé des femmes. C’est ce que conclut le Hologic Global Women’s Health Index (GWHI), un indice mondial de la santé féminine qui se veut l’une des plus vastes enquêtes annuelles sur le bien-être des femmes. La troisième édition du Hologic Global Women’s Health Index annuel indique que des milliards de femmes ne se sont pas fait dépister pour certaines affections potentiellement mortelles, que la santé émotionnelle régresse et que près d’un milliard de femmes souffrent de douleurs physiques. Avec un score de 64, la Belgique fait mieux que la moyenne de l’UE (61) et mondiale (54), notamment sur le plan des soins préventifs, du sentiment de sécurité et de santé des femmes. Ces douze derniers mois, 23 % des femmes se sont fait dépister contre le cancer, seules 12 % ont subi un dépistage des infections sexuellement transmissibles et 50 % ont subi un test de tension artérielle. Taïwan mène le classement mondial, la Belgique se classe en 14^ème position et les États-Unis chutent à la 30^ème place.

Présentés cette semaine lors Forum économique mondial à Davos, en Suisse, à l’occasion d’un événement organisé par Goals House (communauté qui se réunit plusieurs fois par an afin de progresser sur la voie des objectifs de développement durable des Nations Unies), les résultats du Global Women’s Health Index (GWHI) 2024. Révèle qu’un grand nombre de  jeunes femmes ne se sentent pas en sécurité lorsqu’elles se promènent seules la nuit dans leur quartier.   Selon ce rapport, près d’un milliard de femmes passent une grande partie de leur journée dans la souffrance physique.

Des milliards de femmes n’ont pas bénéficié d’examens de dépistage d’affections potentiellement mortelles.