COMMENT SAUVER LE SOLDAT MITHRA ?

Et si on sortait Mithra de la bourse pour lui permettre de se relancer ?

Les dirigeants de Mithra cherchent à vendre le CDMO, mais les acheteurs ne se bousculent pas au portillon. BELGA

En difficultés financières, la PME wallonne, Mithra Pharmaceuticals, cherche des solutions tous azimuts pour pérenniser son activité et rester à flot. Ses dirigeants ont indiqué, mardi 6 février, que l’ex-fleuron régional qui faisait la fierté des responsables politiques régionaux ne disposait que de 6,5 millions d’euros, soit des liquidités qui lui permettront de tenir encore un mois. Les solutions mises sur la table ne sont pas neuves (vente de filiales, accord de licence, etc.), ce qui renforce l’inquiétude chez plusieurs interlocuteurs. Les différents accords annoncés tardent à se concrétiser et la vente de son usine de production, le CDMO, à Flémalle, prend du temps. Il nous revient que les acheteurs potentiels ne se bousculent pas au portillon, car le prix demandé serait trop élevé. Il faut dire que le CDMO a coûté près de 75 millions d’euros. Selon nos informations, une autre solution est également à l’étude : sortir Mithra de la bourse. Certains actionnaires y pensent sérieusement, mais la question est de savoir qui prendra le lead pour réaliser l’opération. Elle semble pourtant à portée de mains, maintenant que la valorisation boursière s’élève à environ 44 millions d’euros (0,60 euros l’action). Et dire qu’en mai 2018, le titre cotait à plus de 32 euros et que l’ex-pépite wallonne affichait une capitalisation boursière de plus d’un milliard d’euros. Le fonds d’investissement mixte liégeois, Noshaq (ex-Meusinvest), qui détient environ 8% de Mitha, a déjà ramené sa participation à zéro dans ses comptes. Son fondateur, François Fornieri, examinerait aussi d’autres pistes pour sauver son bébé.

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