UNE SOCIETE WALLONNE INNOVE AVEC UN PRODUIT REVOLUTIONNAIRE

La biotech wallonne, Biosenic, annonce l’arrivée de ses gélules contre des maladies auto-immunes en 2026

Le Dr Carole Nicco, directrice scientifique de Biosenic, se réjouit de la première levée de fonds. LPost / Philippe BOURGUET

En pleine campagne de levée de fonds, la biotech franco-belge, Biosenic annonce l’arrivée de ses gélules de trioxyde d'arsenic pour fin 2026 si l'essai clinique de phase 3 qu’elle s’apprête à lancer donne des résultats positifs lors de l’évaluation intermédiaire. La société vient de lever un premier montant de 500.000 euros qui lui permettra de financer l'essai clinique. Elle a des engagements pour une nouvelle tranche de 800.000 euros lors d’une prochaine levée. Ses dirigeants travaillent actuellement à la sécurisation d’un montant d’environ 8 millions auprès d’investisseurs privés pour les aider dans leur développement. Le trioxyde d’arsenic sera utilisé pour le traitement de la maladie du greffon contre l’hôte. Il s’agit d’une réaction qui survient lorsque les cellules souches du greffon (le donneur) attaquent les cellules de l’hôte (le receveur) dans le cas du traitement des cancers du sang (leucémie, lymphome). La réaction du greffon contre l’hôte fait partie des maladies rares au même titre que la sclérodermie systémique qui est aussi dans le viseur de Biosenic. Par ailleurs, le trioxyde d’arsenic immuno-modulateur développé par la biotech franco-belge, relancée sur les cendres de Bone Therapeutics, présente un atout supplémentaire : il agit aussi sur les cellules qui provoquent une fibrose des organes. Ce qui fait dire aux dirigeants de Biosenic que le trioxyde d’arsenic est un produit révolutionnaire.

A l’heure où des start-ups des secteurs de la biotech ou de medtech peinent à trouver du financement et sont obligées de déposer le bilan, Biosenic, basée à Mont-Saint-Guibert, semble conjurer le mauvais sort et poursuit son bonhomme de chemin. L’entreprise, relancée sur les cendres de l’ex-Bone Therapeutics, suite à une fusion avec la française Medsenic, vient de réussir une première levée de fonds de 500.000 euros, lui permettant ainsi de poursuivre ses travaux de recherche. « Nous sommes en train de finaliser la forme orale du trioxyde d’arsenic, mais parallèlement, nous devons aussi conclure tout l’aspect règlementaire avec les différents organismes (FDA/USA et Agence européenne des médicaments). Ces travaux demandent un premier investissement de 500.000 euros que nous venons de lever pour lancer l'essai clinique de phase 3. Tout est prêt maintenant pour lancer cet essai », nous confie la Dr Carole Nicco, directrice scientifique de Biosenic. Elle se réjouit de cette première levée de fonds.

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