NOUVAU SCANDALE A L'AEROPORT DE CHARLEROI

Harcèlement au travail : une information judiciaire vise le CEO de l’aéroport de Charleroi

CEO de l'aéroport de Charleroi depuis mai 2019, Philippe Verdonck est l'objet d'une information judiciaire pour des faits de harcèlement moral au travail. BELGA

Selon nos informations, un dossier est ouvert à l’auditorat du travail de Charleroi pour des faits de harcèlement moral visant Philippe Verdonck, CEO de Brussels South Charleroi Airport (BSCA), la société de gestion de l’aéroport de Charleroi. D’autres responsables de la société font aussi l’objet de plaintes, notamment une manager du service des ressources humaines et une assistante de direction, de la part de plusieurs membres du personnel de la société. Mais les investigations de la justice civile ne viseraient, pour l’instant, que le CEO. Un rapport d’intervention réalisé, il y a un an, relève un environnement de travail toxique entraînant une démotivation et un découragement du personnel dans certains services de la société. Craignant des représailles, des agents souffrent en silence, mais la conséquence est que BSCA est confrontée à un taux d’absentéisme de 15%. Contacté par nos soins, la direction de la société de gestion de l’aéroport carolo rejette les accusations, malgré de nombreux témoignages et rapport.

Après la zone de turbulences qu’elle a traversée, il y a quelques jours, suite à un rapport Forensic (analyses de fraudes) à charge visant des membres de l’ancienne direction, BSCA, la société de gestion de l’aéroport de Charleroi est loin d’être sortie d’affaire. Des membres de l’équipe actuelle de direction pourraient avoir des choses à se reprocher. Selon nos informations, une information judiciaire est ouverte par la justice à l’encontre du CEO, Philippe Verdonck, pour des faits de harcèlement moral au travail. Le dossier est géré par l’auditorat du travail de Charleroi qui a démarré ses investigations à la suite d’une plainte déposée par un membre du personnel. Et pourtant, un rapport du conseiller en prévention des aspects psycho-sociaux n’aurait pas relevé de preuves formelles de harcèlement.

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