La Flandre garantit les vols de nuit pour une durée indéterminée à Brussels Airport
La ministre flamande de l’Environnement, Zuhal Demir (N-VA) a renouvelé le permis d’environnement de Brussels Airport pour une durée indéterminée comme le demandait la société de gestion de l’aéroport national. Elle a assorti son autorisation d’une série de conditions, dit son cabinet « pour garantir l’équilibre entre les intérêts économiques de l’aéroport et les conditions de vie des riverains ». Le nouveau permis fixe la limite des opérations autorisées à 240.000 vols par an à partir de 2032, permettant ainsi une croissance de 13% des activités de l’aéroport. Celui-ci a enregistré 212.000 vols en 2023. La ministre impose une réduction significative du nombre des riverains souffrant de troubles graves de sommeil de 30% d’ici 2032. Le médiateur fédéral pour l’aéroport national se réjouit que la ministre Demir ait repris une de ses vieilles revendications dans le permis d’environnement. Bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre, une des communes survolées par les avions de Brussels Airport, Benoît Cerexhe (Les Engagés) crie à une « mascarade » et estime que la décision de la ministre flamande « lèse gravement la région bruxelloise et ses habitants ». Il demande donc au ministre-Président bruxellois « d’activer une procédure en conflit d’intérêt et de saisir sans délai le comité de concertation ». DHL, le plus gros opérateur présent sur le tarmac de Brussels Airport, a aussi réagi.
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