Ancien député wallon et ancien membre fondateur d’Ecolo, Bernard Wesphael n’est pas près de raccrocher les gants politiques. Il entend donc « reprendre une activité forte sur le plan politique, non pas dans un parti existant, mais au sein d’un mouvement philosophico-politique qui se dévoilera bientôt ». Dans un grand entretien qu’il nous a accordé, l’ancien trublion dégaine à tout va et charge les partis politiques traditionnels, devenus, à ses yeux, « des PME financées par l’Etat pour gagner des parts de marché ». Il reproche à leurs dirigeants de faire des promesses sachant pertinemment qu’ils ne les tiendront pas après les élections. Il présente ses solutions pour retisser les liens entre les citoyens et la sphère politique, notamment le référendum d’initiative populaire (dont les résultats seront obligatoires) à l’instar du système de votation en Suisse. Il avance aussi des pistes pour retrouver des marges budgétaires afin de financer des projets de transition durable. Se disant écologiste de la gauche universaliste et laïque, « contrairement à la gauche wokiste », Bernard Wesphael dit éprouver « les plus grandes craintes face à la montée des communautarismes, en particulier à Bruxelles, avec la bienveillance de certains partis comme le PS, Ecolo et le PTB dans un souci purement électoraliste ». Il accuse les dirigeants écolos d’être « obnubilés par le pouvoir et de trahir les valeurs du parti que j’ai contribué à fonder ». Il dévoile ceux pour qui il va voter le 9 juin.
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