PONCTUALITE EN BAISSE, MAIS SALAIRE EN HAUSSE DANS LE RAIL BELGE

L’indexation fait grimper le salaire du patron d’Infrabel, le gestionnaire du rail belge

CEO d'Infrabel, Benoît Gilson est souvent sur le terrain pour se rendre compte de l'état d'avancement des chantiers. BELGA

D’après le rapport annuel 2023 qui sera présenté aux actionnaires ce mercredi 15 mai, la rémunération brute du CEO d’Infrabel est passé de 307.104 euros en 2020 à près de 366.349 euros en 2023. Cette rémunération ne tient pas compte de l’assurance de groupe dont une partie est payée par l’employeur et du coût de la voiture de société. Sur le plan opérationnel, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire belge a réalisé un chiffre d’affaires de 1,44 milliard d’euros et une perte reportée de 19,6 millions d’euros à fin 2023. L’an dernier, 12 entreprises ferroviaires étaient autorisées à circuler sur le rail belge pour le transport de marchandises et trois autres pour le transport de voyageurs (dont la SNCB). Il y avait également deux entreprises non ferroviaires que sont Eurostar et European Sleepers, mais elles sont autorisées pour le transport international de voyageurs. Infrabel a réduit sa dette de plus de 94 millions à près de 4,8 milliards d’euros à fin 2023. Mais l’entreprise empruntera un milliard d’euros auprès de l’agence de la dette pour financer en partie ses travaux dont une première tranche de 800 millions en 2025. Le rapport confirme la mauvaise performance du rail belge en termes de ponctualité en 2023.

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