L’interview de la ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier (Ecolo), chez nos confrères de Bel RTL semble laisser un goût amer aux habitants de Chièvres, victimes de la pollution aux PFAS. Dans une réaction publiée sur la page Facebook (1.900 membres) créée pour informer les victimes de la pollution, le collectif « SOS Notre santé » estime qu’il est « aberrant de douter que la source de la pollution ne proviendrait pas de l’eau de distribution ». Concernant la procédure de biomonitoring, les responsables du collectif rappellent qu’il leur avait été indiqué que « les participants recevraient individuellement leurs résultats dès la fin de la campagne de prélèvement, soit le 31 mars 2024. Cependant, le 25 janvier 2024, nous avons appris par l’Issep qu’une analyse préliminaire serait nécessaire, ce qui n’était pas prévu ». Ils jugent « inacceptable qu’après 5 mois, aucune piste crédible n’ait émergé » quant à la source de pollution du puits n°1. En attendant l’audition de la ministre Tellier prévue ce mardi 28 mai en commission du Parlement wallon, des habitants de Chivres ont reçu une communication de la part de l’Institut scientifique de service publique (Issep) faisant un état des lieux de la procédure et leur confirmant qu’ils recevront individuellement les résultats des analyses de sang durant la deuxième quinzaine de juin 2024 et des informations pour réduire leur exposition.
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Cet article premium
est réservé à nos abonnés.
Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous
Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.
Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106