LA SALLE DE SHOOT DE LIEGE EN SURSIS

Menace sur la pérennité de la Salle de consommation de drogues à moindre risque de Liège

bePress Photo Agency / BOURGUET

La fondation privée Tadam qui gère la Salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) traverserait une situation financière difficile malgré la subvention d’environ un million d’euros qu’elle reçoit annuellement de la Région wallonne et le budget de 100.000 euros que la Ville de Liège lui octroie. Elle a demandé une ouverture de ligne de crédit de 300.000 euros (à garantir par la Ville) pour tenir jusqu’à la fin de l’année. Par mesure de précaution, les préavis ont été envoyés aux membres du personnel. La démarche entraîne des départs dans l’équipe. Selon nos informations, face à l’incertitude, l’infirmière en chef, est partie et s’est reconvertie dans l’enseignement. Il nous revient par ailleurs que la SCMR, plus connue sous la dénomination de salle de shoot pourrait ne plus être en règle avec les normes d’ouverture d’une telle structure. Le contrat de gardiennage est aujourd’hui suspendu. Les Engagés demandent une réflexion globale sur le fonctionnement de la salle et suggère son adossement à un hôpital afin d’élargir sa mission. Le MR, par la voix de Diana Nikolic, dénonce la mauvaise gestion de la salle et refuse le statu quo. La cheffe de groupe des Libéraux liégeois demande une évolution des missions de la salle de shoot. Que dit le ministre wallon de la Santé, Yves Coppieters (Les Engagés) ? L’ancien coordinateur et initiateur de la salle estime que la gestion après son départ est un énorme gâchis.

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