Le recueillement et la reconnaissance de l’Etat d’Israël s’imposent
Journaliste – Rédacteur en chef.
Ce lundi 7 octobre 2024 marque le premier anniversaire du pogrom perpétré par l’organisation terroriste du Hamas entraînant la mort de plus de 1.200 Israéliens, principalement des civils. On dénombrait aussi parmi les victimes, des enfants, des jeunes et des femmes, massacrés avec une violence inouïe. Un an après cette barbarie, les blessures, la douleur et les traumatismes restent intacts. Les terroristes ont également pris de nombreux civils en otages, détenus depuis lors dans des souffrances inimaginables.
En ce jour anniversaire, on ne peut qu’avoir une pensée émue pour ces victimes d’un attentat terroriste qui ne sert aucune cause que l’aveuglément des auteurs qui n’ont pas compris que leur acte déforce la paix et ne fait que la repousser. Cet attentat terroriste ne sert pas non plus la cause palestinienne qui n’est qu’un alibi pour des individus assoiffés de violence et aveuglés par la vengeance.
En ce jour anniversaire, on ne peut qu’avoir une pensée émue pour ces victimes d’un attentat terroriste qui ne sert aucune cause que l’aveuglément des auteurs qui n’ont pas compris que leur acte déforce la paix.
Depuis lors, la réaction d’Israël a été de poursuivre les auteurs de ce tragique évènement, faisant des victimes collatérales dans une population gazaouie dont la majorité était elle-même sous le joug du Hamas et dont elle est l’otage. Ce faisant, l’Etat hébreux a déclenché une réaction belliqueuse du Hezbollah, un autre mouvement islamiste, basé au Liban où il fait la pluie et le beau temps. Soutenu par l’Iran, les deux partenaires ne jurent que par l’éradication de l’Etat d’Israël. Or, pour garantir la paix dans la région, l’un des préalables est justement la reconnaissance de l’Etat hébreux par tous les pays du Proche Orient et leurs partenaires ainsi qu’à leur engagement de ne rien tenter pour menacer sa sécurité. La question des otages doit également être réglée avec leur retour chez eux.
Dans le même temps, les responsables politiques israéliens doivent reconnaître le droit des Palestiniens à disposer d’un Etat, ils doivent cesser de coloniser des territoires qui ne leur appartiennent pas. Seule la solution à deux Etats est la garantie d’une paix durable dans cette région. Elle apportera aussi de l’apaisement dans d’autres contrées du monde et dans les relations internationales. Car le conflit au Proche Orient est importé dans les affaires intérieures de certains pays, notamment en Europe, où des extrémistes ou des radicaux de tous bords pensent erronément contribuer à la recherche de la paix en s’en prenant à la communauté juive ou en réclamant l’arrêt de partenariat avec des universités israéliennes.
Seule la solution à deux Etats est la garantie d’une paix durable dans cette région.
Une telle attitude méprise la voie du dialogue et ne conduira à rien d’autre qu’à élargir davantage le fossé entre les communautés et compliquer la tâche des bonnes volontés qui œuvrent pour trouver une solution au conflit au Proche Orient.