Après avoir perdu sa majorité absolue, le bourgmestre sortant de Mons, Nicolas Martin (PS) signe un accord de majorité avec Ecolo et le PTB. Il permet au parti d’extrême gauche de monter, pour la première fois, dans une majorité communale en Wallonie. Ce faisant, il a déclenché l’ire de la liste Mons en Mieux (dont le leader est le président du MR, Georges-Louis Bouchez) et Des Engagés. Georges-Louis Bouchez lui reproche d’avoir mis en place une « coalition de la honte entre des perdants qui s’associent à des communistes », alors que le président des Engagés, Maxime Prévot, l’accuse d’avoir voulu monnayer la participation des centristes au collège en échange d’un soutien financier pour les projets montois. En intégrant le PTB dans une majorité, le PS prend le risque de brouiller son message qui, jusqu’à présent, faisant passer le parti d’extrême gauche comme infréquentable. Par ailleurs, cette expérience au niveau local risque d’avoir des effets inattendus susceptibles de mettre en difficulté d’autres majorités en cours de formation dans d’autres communes wallonnes ou bruxelloises impliquant le PS.
Coup de tonnerre dans le paysage politique wallonne. Pour la première fois de son histoire, le PTB fait son entrée dans une majorité communale dans le sud du pays. L’expérience est tentée à Mons où le bourgmestre sortant, Nicolas Martin (PS), a scellé un accord avec le parti d’extrême gauche et Ecolo. Aussitôt, les réactions ont fusé de façon tous azimuts. Il faut dire que la campagne électorale communale a été musclée, principalement à Mons où le président du MR, Georges-Louis Bouchez, tête de liste du mouvement Mons en Mieux, et Nicolas Martin ne se sont pas épargnés. On imagine mal les deux dirigeants cohabiter au sein d’une majorité. A Mons, la nouvelle majorité communale détiendra 28 sièges dont 4 pour le PTB et 2 pour Ecolo.
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