L’ancien ministre-Président socialiste wallon, Rudy Demotte, étrille le PS en Wallonie picarde

Suite au vote des socialistes de Wallonie picarde privant Laetitia Liénard du mandat de députée provinciale, Rudy Demotte (PS) critique durement sa formation politique. Il dénonce « un bourbier d’ambitieux égocentriques » qu’est devenu le Parti socialiste hennuyer. « Réduit à un matais d’orgueilleux à la vue courte et à la vacuité stratégique affligeante, ce PS-là donne une bien piètre image ». L’ancien ministre-Président socialiste wallon défend la présidente sortante du CPAS de Tournai en rappelant (à juste titre) qu’elle a obtenu « aux élections provinciales le meilleur score nominal, tous partis confondus, en Wallonie. Elle réalise ce score parce qu’elle le mérite. Elle est travailleuse, courageuse et modeste. Elle a exercé des mandats avec rigueur et probité, toujours en accord avec ses principes de gauche ». Laetitia Liénard avait capté 8.873 voix de préférence lors des élections provinciales du 13 octobre 2024. Il dénonce la mode en politique aujourd’hui qui « tourne autour du selfie, de la communication creuse comme un tonneau vide, du nombril et du mandat que l’on se réserve à soi sans penser au collectif ». Rudy Demotte prédit des lendemains difficiles pour le PS de la Wallonie picarde. Tout comme à Liège, c'est une majorité tripartite MR-PS-Engagés qui gouvernera la Province du Hainaut avec 4 députés provinciaux pour les 6 prochaines années avec une sérieuse réforme à l'horizon.

Guerre de tranchées chez les socialistes de la Wallonie picarde. Ce mercredi 13 novembre 2024, soit un mois après les élections provinciales du 13 octobre, ils ont décidé, lors de leur congrès provincial de ne pas gratifier Laetitia Liénard d’un mandat de de députée provinciale. La décision est d’autant plus paradoxale que l’intéressée, présidente sortante du CPAS de Tournai, a réalisé un score historique aux dernières élections provinciales du 13 octobre 2024. Tête de liste, elle a engrangé 8.873 voix de préférence, soit le meilleur score du scrutin provincial. Elle devance d’ailleurs de plus de 1.000 voix le deuxième candidat de la liste provinciale, Daniel Senesael, bourgmestre sortant d’Estaimpuis.

Le Parti socialiste hennuyer en est devenu l’antre. Réduit à un marais d’orgueilleux à la vue courte et à la vacuité stratégique affligeante, ce PS-là donne une bien piètre image. Fini le temps des valeurs.