L’Union des classes moyennes (UCM) ainsi que la Chambre de commerce de Bruxelles (Beci) et le Syndicat neutre des indépendants (SNI) dénoncent des « jeux politiques » de la part des responsables des partis qui sont préjudiciables à l’économie bruxelloise. Beci alerte sur des factures impayées au profit d’entreprises alors que les services sont prestés, une situation qui risque de provoquer des faillites de plusieurs prestataires. La Chambre de commerce de Bruxelles estime la situation d’autant plus déplorable que des problèmes criants de mobilité et de sécurité attendent des réponses concrètes et sans la prise de mesures concrètes et rapides, des vies sont en danger. Pour l’UCM, le blocage politique crée une incertitude qui ébranle la confiance des entrepreneurs et qui pourrait mettre à mal les décisions d’investissement. Le SNI ne comprend pas l’attitude des socialistes bruxellois qui refusent de discuter avec la N-VA pour la formation d’un gouvernement dans la capitale.
Plus de 6 mois après les élections régionales et fédérales du 9 juin 2024, la formation du gouvernement se fait attendre au niveau fédéral et à Bruxelles. Et dans la capitale, l’attitude des dirigeants politiques inquiète les acteurs économiques.
Des entreprises menacées de faillite
Contactés par nos soins, ils sont nombreux à dénoncer la lenteur, voire le blocage des négociations. « Les électeurs ont voté depuis plus de 6 mois et le gouvernement n’est toujours pas encore formé à Bruxelles, c’est effarant. Conséquence, la Région n’est absolument pas gérée, il est grand temps que les politiques prennent leurs responsabilités, car la situation budgétaire de Bruxelles est catastrophique », fustige Thierry Geerts, CEO de la Chambre de commerce de Bruxelles (Beci).
Les électeurs ont voté depuis plus de 6 mois et le gouvernement n’est toujours pas encore formé à Bruxelles, c’est effarant.
L’homme qui a pris ses fonctions le 1er juin 2024, en remplacement d’Olivier Willocx (désormais député bruxellois/MR) est d’autant plus remonté contre les responsables politiques qu’il juge leur comportement préjudiciable à l’activité économique dans la capitale. « La situation fait qu’aujourd’hui il y a des fournisseurs qui ont presté des services, mais les factures ne sont pas payées à cause de l’absence de gouvernement. Ça risque de mettre des entreprises en faillite », poursuit-il.
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