LUTTE CONTRE LE TRAFIC DE DROGUE

Brussels Airport : un nouveau scanner corporel pour mieux traquer les trafiquants de drogue

La lutte contre le trafic de drogue s'intensifie à l'aéroport de Bruxelles-National avec l'arrivée du nouveau scanner corporel. BELGA

Ce lundi 10 mars, Jan Jambon (N-VA), le vice-Premier ministre et ministre des Finances et des Pensions, et Kristian Vanderwaeren, administrateur général des douanes et accises, ont présenté un scanner corporel innovant à l’aéroport de Bruxelles-National. Ce nouvel outil permet à la douane de détecter plus rapidement et plus facilement la drogue cachée par les passeurs dans leur corps. « Le nouveau body scanner est une arme supplémentaire dans la lutte contre ce trafic via le flux de passagers au sein de l’aéroport de Zaventem », indique Jan Jambon.

Un tout nouveau scanner corporel fait son apparition à l’aéroport de Bruxelles-National. Le vice-Premier ministre et ministre des Finances et des Pensions, Jan Jambon (N-VA), ainsi que Kristian Vanderwaeren, administrateur général des douanes et accises, ont présenté cette nouvelle technologie ce lundi 10 mars.

Renforcer la lutte contre le trafic de drogue

Le nouveau scanner va doter la douane belge d’une méthode plus rapide et efficace pour détecter la drogue ingérée ou insérée dans le corps des passeurs. « A l’instar des véhicules, des bagages et des containers que nous scannons déjà, nous scannerons désormais les personnes pour détecter si elles ont importé de la drogue », précise le vice-Premier ministre, Jan Jambon.

A l’instar des véhicules, des bagages et des containers que nous scannons déjà, nous scannerons désormais les personnes pour détecter si elles ont importé de la drogue.

En effet, les passeurs dissimulent de la drogue dans leur organisme sous forme de boulettes. Elles sont généralement composées de drogue pure comme la cocaïne ou l’héroïne. Les identifier parmi les passeurs constitue un véritable challenge. « Nous devons renforcer davantage encore la lutte contre la drogue sur tous les fronts avec un plan intégré dans lequel les douanes jouent pleinement leur rôle dans notre politique de sécurité », poursuit-il.

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Le vice-Premier ministre et ministre des Finances, Jan Jambon (N-VA) se réjouit de la nouvelle technologie du body scanner. (BELGA PHOTO DIRK WAEM)

Une arme supplémentaire pour les douaniers

Pour le ministre des Finances et des Pensions, « le nouveau bodyscanner est une arme supplémentaire dans la lutte contre ce trafic via le flux de passagers à l’aéroport de Zaventem ». Le scanner corporel innovant va simplifier le processus d’identification. Il va permettre de scanner les personnes à l’aéroport avec l’aide d’un radiologue à distance. Ainsi, les chances d’interpellation vont augmenter avec un temps réduit pour la détection des suspects.

Avec cette nouvelle technologie, le travail des douaniers est davantage renforcé dans la lutte contre les trafiquants. « Comme département de sécurité, les douanes ont pour importante mission de tarir l’afflux de drogue. Elles évitent ainsi l’arrivée de substances stupéfiantes dans les rues et la recrudescence de la violence liée à la drogue », ajoute le vice-Premier ministre.

Désormais, nous pouvons effectuer le scanner après le test urinaire au sein même de l’aéroport, de sorte que l’ensemble du processus ne dure pas plus d’une heure.

« Jusqu’à présent, les personnes soupçonnées d’avoir introduit de la drogue dans leur corps devaient d’abord subir un test urinaire et, en cas de résultat positif, étaient emmenées à l’hôpital pour subir un scanner », observe Kristian Vanderwaeren, administrateur général des douanes et accises. « Ce processus prenait souvent 3 heures. Désormais, nous pouvons effectuer le scanner après le test urinaire au sein même de l’aéroport, de sorte que l’ensemble du processus ne dure pas plus d’une heure », poursuit-il.

Entre 2020 et 2024, 305 passeurs de drogue ont été interceptés à l’aéroport, dont 79 avaient avalé ou inséré de la drogue.

D’ailleurs, l’Agence fédérale de Contrôle nucléaire (AFCN) a donné son feu vert pour son utilisation, assurant ainsi qu’il n’y a aucun risque concernant son rayonnement pour les suspects et les agents responsables des vérifications. Sa mise en place représente une étape clé dans l’effort de la Belgique contre le trafic international.

M. G. (st)