D’après les éléments de l’opération de rachat livrés aux administrateurs d’Enodia ce mardi matin, l’acheteur Orange serait autorisé à procéder à des réductions d’effectifs si le coût social est inférieur à 2 millions d’euros. Par ailleurs, les travailleurs de VOO ne seraient pas traités de la manière qu’ils le sont actuellement chez l’opérateur Télécom wallon. Le futur conseil d’administration de VOO devrait être composé de 10 administrateurs dont 5 représentants d’Orange, quatre pour Nethys et un administrateur indépendant. Si un de administrateurs de Nethys épouse la stratégie d’Orange, les conditions sociales protégeant le personnel voleraient en éclats. Le PTB monte au créneau et dénonce une mauvaise surprise.
L’opération de rachat de VOO par Orange Belgium révélera-t-elle de mauvaises surprises aux travailleurs une fois qu’elle aura été bouclée ? Sur base des éléments livrés aux administrateurs d’Enodia, maison-mère de Nethys, ce mardi matin lors d’un conseil d’administration, le PTB redoute une douche froide pour les travailleurs. « Contrairement aux promesses faites, il n’y aura aucune garantie pour les travailleurs. Certes, les licenciements collectifs sont interdits dans les documents, mais le futur acheteur de VOO peut toutefois procéder à des restructurations si le coût social de la réduction des effectifs est inférieur à 2 millions d’euros », dénonce Germain Mugemangango, chef de groupe PTB au Parlement wallon.
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