TRANSPORT FERROVIAIRE

La SNCB veut engager plus d’un millier de cheminots en 2022

La SNCB veut engager 2.000 agents en 2022. Insuffisant, dit la CGSP-Cheminots. Crédit Photo: SNCB

Le transporteur ferroviaire, SNCB, prévoit de recruter 1.077 collaborateurs en 2022. Le gestionnaire de réseau, Infrabel, veut augmenter ses effectifs de 800 unités. Mais pour les syndicats, ces renforts de personnel ne suffiront pas pour combler le déficit de personnel dont souffre le groupe ferroviaire belge. Celui-ci a enregistré 2.565 départs en 2021. La CGSP-Cheminots reproche au ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet (Ecolo) de faire un amalgame des chiffres des moyens financiers supplémentaires dégagés pour le rail belge et de mener une campagne de communication qui ne correspond pas à la réalité des cheminots. La CGSP-Cheminots organise une action de sensibilisation devant le cabinet du ministre Gilkinet ce lundi matin de 10h à 12h à Bruxelles.

Le feu couve chez les cheminots de la SNCB, lesquels dénoncent la faiblesse du financement du transporteur ferroviaire et le déficit de personnel. Selon nos informations, l’entreprise ferroviaire prévoit d’engager un total de 1.077 nouveaux travailleurs en 2022, mais selon les syndicats, ce chiffre ne suffira pas à combler le manque de personnel. « La direction nous a indiqué qu’elle remplacera, un pour un, les départs de cheminots dans les fonctions opérationnelles (conducteurs de train, accompagnateurs, techniciens, etc.), mais ce n’est pas suffisant. Il y a déjà un déficit de 1.100 unités qui pénalise le fonctionnement normal de l’activité du groupe SNCB. Le ministre Gilkinet envisage, dans sa vision 2040 du trafic ferroviaire, de doubler la part du train dans les déplacements des Belges et arriver à deux trains par heure dans chaque gare. Je me demande comment on va y arriver d’autant plus qu’on ne donne déjà pas aujourd’hui à la SNCB les moyens d’assurer le service. De plus, la vision 2040 ne comporte aucune évaluation financière », critique Pierre Lejeune, président de la CGSP-Cheminots.

Il y a déjà un déficit de 1.100 unités qui pénalise le fonctionnement normal de l’activité du groupe SNCB.

250 millions de moyens nouveaux sur toute la législature

Vous voulez lire la suite de cet article ?

Cet article premium
est réservé à nos abonnés.

Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous

Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.

Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106