Lors de congrès programmatique d’ici 2030, le MR a aligné ses propositions couvrant six thématiques : asile-immigration, sécurité, justice, enseignement, santé et climat. Au total, 30 propositions ont été validées par les militants. Le président Georges-Louis Bouchez et les siens s’opposent à la régularisation massive et automatique des illégaux et veulent conditionner l’aide au développement et la délivrance des visas des pays à la réadmission des personnes refoulées. Ils veulent augmenter les moyens de la justice pour que les toutes les peines soient exécutées et construire plus de prisons. Ils plaident pour que les auteurs de dégradation urbaine payent les frais de réparation des dommages causés. En matière de réformes institutionnelles, le MR propose que la création de circonscriptions fédérale ou régionale d’où sera issu notamment le Premier ministre. Le MR qui prônait la suppression de la Fédération Wallonie-Bruxelles veut désormais la maintenir, mais en transférant certaines compétences aux Régions et à l’Etat fédéral. Les Libéraux ont également approuvé des mesures concernant la santé et le climat. Ils veulent revoir le rôle des mutuelles « très politisées et qui font un peu de tout ».
Deux semaines après Les Engagés qui ont organisé leur rentrée politique le 7 octobre au dôme de Pairi Daiza où ils ont rassemblé près de 2.300 participants, c’était le tour du MR ce dimanche 22 octobre, mais dans leur fief historique de Wavre. Autre lieu, autre ambiance. A la Sucrerie, dans une salle qui pouvait contenir environ 870 personnes, Les Libéraux se sont déplacés en nombre pour le congrès programmatique qui vient clôturer plus de deux ans de réunions et de conférences préparatoires. Ils étaient près de 1.300 participants à avoir fait le déplacement de la Sucrerie (un nombre plus important que lors des dernières assemblées du parti frère flamand, l'Open VLD). « Dans les derniers jours, il y a eu une accélération des inscriptions », sourit un porte-parole. Pas question ici de présenter des têtes de liste avec des transferts spectaculaires. « Nous sommes venus pour valider des propositions de fond qui feront partie de notre programme électoral et qui baliseront la trajectoire jusqu’en 2030, année du bicentenaire de la Belgique », nous glisse un membre sympathisant des Bleus francophones belges.
La volonté des Libéraux francophones belges est d’enrayer le succès des partis extrêmes qui n’apportent aucune solution.
Questions de culture générale pour chauffer la salle
Dès 9h, le hall de la Sucrerie commence tout doucement à se remplir. Ce sont les grandes retrouvailles pour certains, pour d’autres, ce sont les salutations cordiales. Certains claquent la bise en toute décontraction, d’autres sollicitent les selfies de la part d’élus connus. Le secrétaire d’Etat, Mathieu Michel slalome à travers de petits groupes, tout sourire. On se presse tout doucement pour prendre possession du petit appareil devant servir au vote dans la salle. Les têtes d’affiche du jour, le président en tête, sont introuvables. Ils préparent leur présentation en coulisses. Vers 9h30, les participants migrent calmement vers la grande salle. Devant le nombre de participants, les sièges sont vite occupés. John Hendrickx, le porte-parole néerlandophone du MR est mis à contribution. Il va dénicher des chaises pour pallier le manque de places.
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