Le Parti populaire européen (PPE) ne s’est pas présenté ce vendredi matin 21 juin à l’audience devant le tribunal de première instance francophone de Bruxelles pour les plaidoiries relative à la candidature de l’Allemande Ursula von der Leyen. Le lobbyiste belge, Frédéric Baldan, à l’origine de l’action, demande au parti européen d’écarter la candidature de l’actuelle présidente de la Commission européenne briguant un second un second mandat à la tête de l’exécutif européen. L’homme qui a également déposé une plainte pénale contre Ursula von der Leyen dans les mains d’un juge d’instruction liégeois estime que son comportement dans le dossier du contrat de livraison de vaccins anti-Covid-19 par Pfizergate l'a discréditée pour cette fonction suprême. Ce matin, devant le tribunal, le PPE a brillé par son absence, le parti n’a pas prévenu, ni envoyé des avocats pour plaider sa cause. La présidente a autorisé les plaidoiries et a indiqué qu’elle pourrait aller au-delà du montant de l’astreinte demandée par le plaignant (50.000 euros). La décision est attendue avant le 27 juin. Une échéance qui en doit rien au hasard...