CATASTROPHE NATURELLE

Pakistan : Les sinistrés des inondations du mois d’août en proie à la maladie et à l’insécurité alimentaire

Belga

À la suite des importantes inondations survenues en août dernier  à Lahore, seconde ville plus importante du pays située au nord-est du Pakistan (13 millions d’habitants), plus de 140 000 personnes ont été déplacées et beaucoup d’entre elles vivent depuis sous des tentes. Plusieurs mois plus tard, les communautés touchées sont toujours aux prises avec des risques sanitaires et la perte de leurs moyens de subsistance, aggravés par la faiblesse de l’aide de la communauté internationale ou l’inaction du gouvernement. Les maladies se propageant largement en raison de la stagnation des eaux de crue, les personnes âgées, les enfants et les femmes enceintes courent un risque accru de maladie et de décès.

Ces dernières années, Amnesty International a montré comment des inondations répétées et des chaleurs extrêmes notamment au Pakistan ont rappelé la nécessité d’une action climatique urgente et respectueuse des droits humains. En 2022 déjà, d'importantes montées des eaux avaient provoqué la morts de 1 136 personnes pakistanais. En 2025, Amnesty International publiera un rapport important sur les effets du changement climatique sur les communautés marginalisées du Pakistan.

La communauté internationale et les autorités pakistanaises doivent agir de toute urgence

Selon Amnesty, en ne garantissant pas l’accès à des soins de santé, une alimentation et un logement adéquats à la suite des inondations, les autorités du Sind n’ont pas respecté les droits économiques, sociaux et culturels énoncés dans les principaux instruments relatifs aux droits humains ratifiés par le Pakistan. Les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre, qui portent la principale part de responsabilité dans les catastrophes liées au changement climatique, doivent également réduire au minimum les effets néfastes du changement climatique sur les droits humains, en renonçant aux combustibles fossiles le plus rapidement possible.

« Des dizaines de milliers de personnes ont été abandonnées par le gouvernement du Sind et la communauté internationale, après avoir été à nouveau dévastées par de graves inondations  en août dernier», explique Scott Edwards, directeur du programme Réaction aux crises d’Amnesty International. De nombreuses populations touchées ont déjà été affectées par des inondations record en 2022, et ont eu des difficultés à reconstruire leur vie.

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