Entre 15 et 20% des adultes en Belgique francophone, présenteraient, aujourd’hui  encore, un faible niveau en lecture, écriture et numératie, soit un adulte sur cinq. Un chiffre largement sous-estimé dans l’espace public, alors même que ces difficultés ont un impact direct sur l’accès aux droits, l’emploi, la santé, la compréhension des démarches administratives et la participation citoyenne.  Ce mardi 9 décembre, plus de 130 acteurs du secteur de l’alphabétisation se sont réunis à Bruxelles, à l’occasion des 20 ans du Comité de pilotage pour l’alphabétisation des adultes. À l’heure où les services se numérisent et où l’information circule toujours plus vite, l’analphabétisme constitue encore et toujours  un risque majeur d’exclusion pour des dizaines de milliers de personnes.  Un combat de tous les jours depuis longtemps, pour l’ASBL Lire et Ecrire pour qui « l’alphabétisation, c’est bien plus qu’apprendre à lire, écrire et calculer mais c’est aussi acquérir des outils pour comprendre le monde et y agir socialement, culturellement, politiquement. » Lors de la journée internationale de l’Alphabétisation, en septembre dernier, l’ASBL Lire et Ecrire revenait sur l’absence d’enquête en FW-B sur le nombre de personnes en difficultés importantes par rapport aux savoirs de base et estimait que 10 % (1) des adultes étaient concernés par ces difficultés. Contrairement aux idées reçues, l’analphabétisme ne concerne pas uniquement les personnes récemment arrivées en Belgique. Il touche aussi des adultes scolarisés en Fédération Wallonie-Bruxelles qui n’ont pas acquis les compétences de base suffisantes. ​ ​C’est un phénomène multiforme, profondément lié aux inégalités sociales, à la précarité et à l’histoire scolaire.

Un secteur indispensable, mais fragmenté

Pourtant, ce mardi 9 décembre, plus de 130 acteurs du secteur de l’alphabétisation se sont réunis au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, à Bruxelles, dans le cadre d'une  journée de réflexion et célébrer les 20 ans du Comité de pilotage pour l’alphabétisation des adultes (opérateurs d’alphabétisation, administrations, chercheurs et responsables politiques). Cette journée poursuivait plusieurs objectifs : dresser un état des lieux lucide, partager les réalités du terrain, identifier les priorités et réfléchir ensemble aux solutions pour répondre de manière plus efficace à ce défi sociétal majeur.
S’il y a persistance de l’analphabétisme dans un pays où la scolarité obligatoire, c’est bien parce que l’enseignement officiel n’est pas capable d’amener une partie des enfants (...) à un niveau de maitrise des compétences de base .
L’alphabétisation des adultes n’est pas régie par un décret unique. Elle repose sur une mosaïque de dispositifs : Éducation permanente, Insertion socioprofessionnelle, Cohésion sociale, Action sociale, Enseignement pour Adultes… Cette diversité, parfois source de complexité, permet d’offrir des réponses adaptées à des publics très variés, mais elle exige aussi une bonne coordination pour assurer des parcours cohérents.

Techlink, la fédération des métiers techniques du bâtiment, rappelle que le secteur CVC (pour Chauffage, Ventilation, Climatisation) soutient pleinement la décarbonation du bâti wallon. Depuis plusieurs années, les entreprises et les installateurs s’engagent au quotidien pour accompagner les citoyens vers des solutions de chauffage plus durables, plus efficaces et plus respectueuses du climat. Dans ce contexte, Techlink se réjouit de voir la Wallonie se doter enfin d’un calendrier de sortie du mazout, une visibilité attendue depuis longtemps par les professionnels comme par les ménages. Cette orientation était indispensable pour structurer les investissements et planifier la transition énergétique. Techlink, la fédération professionnelle belge des fabricants, distributeurs, installateurs et entreprises actives dans le domaine de la maintenance technique et de la gestion de l’énergie au sein de l’écosystème des installations multifonctionnelles. A ce titre, Techlink est l’une des voix principales du débat social sur la transition énergétique en Belgique : des sources d’énergie fossiles aux applications hybrides et renouvelables, à la gestion de l’énergie, au stockage de l’énergie et au confort abordable.
Travailler ensemble pour garantir une transition réaliste et équitable pour tous les Wallons (...)
Défendant les intérêts de plus de 3000 membres et traduisant les politiques européennes, nationales et locales en directives pratiques pour tous les acteurs de l’écosystème,  Techlink se réjouit de voir la Wallonie se doter enfin d’un calendrier de sortie du mazout tout en regrettant profondément la méthode employée par le Gouvernement wallon.

Des délais trop courts et un calendrier incomplet

Pour Technilink, une réforme d’une telle ampleur exige une concertation sérieuse : la moindre imprécision technique peut entraîner des difficultés majeures pour les ménages, les installateurs, les communes et les gestionnaires de réseaux. Plusieurs zones d’ombre auraient pu être évitées grâce à un dialogue constructif en amont. Ainsi, Technilink dénonce: introduire en deuxième lecture d’un décret une mesure aussi structurante, sans consultation préalable des instances d’avis ni des fédérations professionnelles, constitue une manière de procéder inappropriée et risquée pour tous: citoyens, professionnels et autorités publiques. « Les échéances envisagées de 2027 et 2031, sont extrêmement courtes et laisseront très peu de temps aux propriétaires pour adapter leur logement », explique la fédération. La décarbonation implique souvent d’isoler, de remplacer les émetteurs de chaleur ou de revoir entièrement le système de chauffage. Ces interventions sont lourdes et nécessitent du temps, des moyens et un accompagnement clair.

LIEGE. Alors que l’enseignement secondaire traverse une crise de sens, une initiative liégeoise prouve qu’un autre modèle est possible. Installée non loin de la gare des Guillemins depuis plus d’un an, la Cité Ecole Vivante, école secondaire publique, tire aujourd’hui les premiers enseignements de son innovation majeure : les « Cordées ». Ce système unique, qui brise la structure traditionnelle de la classe par tranche d'âge, affiche des résultats qui dépassent les espérances de l’équipe pédagogique. Après 18 mois d’expérimentation, le bilan est étonnant : chute des conflits et des dynamiques de clans, responsabilisation des plus grands, inclusion des plus petits. Depuis plus d’un an, la Cité Ecole Vivante (CEV) qui compte déjà 370 élèves, a remplacé le titulariat par des « Cordées », ce modèle pédagogique  expérimente une rupture totale avec le modèle classique, soit la suppression des classes d’âge.  Le principe consiste à mélanger les élèves de 1ère à la 6ème secondaire afin de créer du tutorat et de la solidarité.

Ce 11 décembre 2025, Amnesty International a publié un rapport détaillé sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par le Hamas et d’autres groupes armés pendant et après les attaques lancées le 7 octobre 2023. L’organisation a recueilli de très nombreux éléments prouvant également qu’Israël a commis et continue de commettre un génocide contre la population palestinienne à Gaza, et ce malgré le cessez-le-feu, et que son système d’apartheid, toujours en place, constitue un crime contre l’humanité. Amnesty appelle toutes les personnes en Israël et dans le Territoire Palestinien occupé (TPO), ainsi que la communauté internationale préoccupée par les insuffisances évidentes de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, à élaborer une feuille de route pour la justice et les réparations et à s’engager à la respecter. Et l'organisation d'insister: « Les victimes d’atrocités commises en Israël et dans le territoire palestinien occupé méritent une justice véritable. » Amnesty International a publié ce 11 décembre  un rapport expliquant que la branche armée du Hamas, les Brigades al Qassam, et d’autres groupes armés palestiniens ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité pendant leur attaque dans le sud d’Israël et contre des otages détenus à Gaza par la suite. Dans ce rapport, Amnesty International décrit comment, dans les premières heures du 7 octobre 2023, les forces du Hamas et d’autres groupes armés palestiniens ont mené une attaque coordonnée visant principalement des cibles civiles. Environ 1 200 personnes ont été tuées, parmi lesquelles plus de 800 civils, dont 36 enfants. Les victimes étaient principalement des Israéliens de confession juive, mais comprenaient également des Bédouins d’Israël et plusieurs dizaines de personnes d’autres nationalités (travailleurs migrants, étudiants ou demandeurs et d’asile). Plus de 4 000 personnes ont été blessées, et des centaines d’habitations et de structures civiles ont été détruites ou rendues inhabitables. Par l’analyse des structures de l’attaque, d’éléments de preuve et de contenus spécifiques de communications entre des combattants pendant l’attaque, ainsi que de déclarations du Hamas et de responsables d’autres groupes armés, Amnesty a conclu que ces crimes avaient été commis dans le cadre d’une attaque généralisée et systématique contre une population civile. Le rapport conclut que les combattants ont reçu pour instruction de mener des attaques visant des civils.

Les dirigeants des transports publics bruxellois (Stib) ont décidé d’appliquer des mesures d’économie à l’entreprise en 2026. Selon nos informations, il est notamment question de supprimer des lignes et de fermer les restaurants du personnel. La CGSP annonce une grève dans les dépôts de conducteurs ce vendredi 12 décembre 2025 pour protester contre la fermeture des restaurants d’entreprise.

Six projets de « tiers actifs » en Fédération Wallonie-Bruxelles bénéficieront d’un soutien total de 220.000 euros de la Fondation Roi Baudouin et des Fonds en santé mentale dont elle assure la gestion. Objectif : améliorer la collaboration et favoriser le travail en réseau entre les secteurs de l’aide à la jeunesse, de la santé mentale et du handicap, afin de mieux venir en aide aux jeunes en situation de grande vulnérabilité. De Namur à Tournai via Verviers, six projets seront davantage soutenus pour aller plus loin. Ruptures familiales et/ou institutionnelles, décrochages scolaires… En Fédération Wallonie-Bruxelles, de nombreux jeunes de 16 à 23 ans vivent des réalités complexes. Ils se retrouvent alors souvent face à une prise en charge fragmentée, où les services, pourtant dévoués, peinent à faire coïncider leurs missions sectorielles avec les difficultés multiples des jeunes. Conséquence: les jeunes sont régulièrement « ballottés » d’une institution à l’autre, tantôt accueillis pour une partie de leurs difficultés, tantôt exclus pour une autre. Cette prise en charge morcelée fragilise encore plus leur situation.

Le rôle essentiel des « tiers actifs »

Face à ce constat, augmenter le nombre de places d’accueil ne suffit pas : cela risque même d’amplifier les « saucissonnages » des problématiques et les parcours chaotiques. La piste jugée la plus efficace est celle d’un travail en réseau, coordonné, entre les secteurs de l’aide à la jeunesse, de la santé mentale et du handicap.

BRUXELLES. Le géant des médias Banijay Entertainment s’associe à TheGreenShot, entreprise belge de greentech, pour mettre en place une solution dédiée au reporting des données carbone sur l’ensemble de ses activités de production et d’événements live, réparties dans 25 territoires. Depuis sa création en 2008, Banijay Entertainment a constitué un portefeuille de plus de 130 labels créatifs et un catalogue de plus de 220 000 heures de contenu premium comprenant des productions emblématiques, telles que que Koh-Lanta, Fort Boyard, Star Academy, The Voice, Peaky Blinders, Versailles, Marie Antoinette et Black Mirror. D’ici un an, l’ensemble de l’empreinte carbone des productions de Banijay Entertainment devrait être suivi via GreenPro, le logiciel de TheGreenShot. Fondé en 2008, Banijay est un acteur mondial majeur, rassemblant plus de 130 sociétés créatives et produisant en moyenne 17 000 heures de contenus et 1 500 événements live chaque année. Leader créatif, il lançait en 2024 plus de 250 nouveaux programmes non-scriptés, environ 110 fictions, 80 formats sur plateformes de streaming, 33 formats adaptés dans 3 territoires ou plus, ainsi qu’environ 4 événements live par jour.
Banijay Entertainment s’engage à prendre des mesures concrètes pour contribuer aux objectifs de l’Accord de Paris.
On apprend ce matin, que Banijay Entertainment a choisi le logiciel GreenPro de TheGreenShot pour consolider son processus global de comptabilité carbone, intégrant les données issues de l’ensemble de ses opérations à travers le monde. Cet outil permettra l’agrégation automatique des données provenant des 130+ entités créatives du groupe au niveau corporate, tout en générant des rapports d’émissions par projet au niveau des labels. Le déploiement se fera en plusieurs phases. D’ici un an, l’ensemble de l’empreinte carbone des productions de Banijay Entertainment devrait être suivi via GreenPro.

TheGreenShot, un partenaire fiable

TheGreenShot, on connait. Cette entreprise belge et bruxelloise transforme les industries créatives et du divertissement en les aidant à optimiser leurs performances opérationnelles tout en atteignant la durabilité.  Avec des équipes réparties en Europe et en Amérique du Nord, le groupe rassemble 50 experts sous trois marques (TheGreenShot, Ooviiz et Earth Angel) combinant une expertise en production, durabilité, science des données et développement de logiciels. « Nous sommes extrêmement fiers de ce nouveau partenariat, notre premier à l'échelle mondiale », confie Véronique Pevtschin, co-CEO de TheGreenShot. « GreenPro va s’intégrer au système financier de Banijay Entertainment pour offrir une vision en temps réel de son empreinte carbone, à la fois consolidée au niveau global et détaillée au niveau de chaque production. Cette visibilité permettra d’identifier et de déployer à grande échelle des pratiques de production plus durables. »

Spécialisée dans le traitement des maladies respiratoires et soucieuse d’améliorer la qualité des médicaments inhalés pour soigner diverses pathologies (asthme, BPCO, etc.), la PME wallonne Aquilon Pharma vient de recevoir un coup de pouce imposant du gouvernement wallon. Elle vient de recevoir une aide de plus de 2 millions d’euros pour développer des sprays nasaux sans conservateurs destinés à traiter diverses formes de rhinite allergique ou non allergique ainsi que la rhinite sinusite. La subvention devrait aider l’entreprise qui lance un nouveau programme de recherche à cet effet, baptisé NARIS (Nasal Research and Innovation Study). Il s’étend sur 48 mois.

BRUXELLES. Dans la capitale et sa Région, l’entrepreneuriat social bruxellois est un pilier essentiel de la cohésion urbaine. Face à un climat politique incertain 9 entreprises bruxelloises d’économie sociale sur 10 se sentent fragilisées alors que leur mission sociale est indispensable. ​ Interrogés sur leurs priorités, 83 % des entrepreneurs sociaux plaident pour une stabilité politique et budgétaire durable, afin de pouvoir planifier leurs actions sur le long terme. C’est ce qu’il ressort d’une prise de température menée par COOPCITY, le ​ centre d’accompagnement à l’entrepreneuriat social, auprès de sa communauté d’entrepreneurs et de porteurs de projets d’économie sociale. Portrait d’un écosystème sous tension. Coopcity, le centre bruxellois d’accompagnement à l’entrepreneuriat social et coopératif est actif depuis 2015. En 10 ans, il a accompagné 310 entreprises sociales bruxelloises, sur une diversité de sujets (gestion, gouvernance démocratique, viabilité économique…) et à différents stades de développement : lancement du projet, consolidation ou mutualisation. Aujourd’hui, plus de 550 entrepreneurs sociaux bruxellois ont bénéficié d’un accompagnement de COOPCITY.

L’absence de gouvernement : un vide politique aux conséquences concrètes

Depuis dix ans, ils créent des lieux de rencontre, proposent des solutions durables pour lutter contre le sans-abrisme et le mal-logement, accompagnent les parents solos et les seniors bruxellois isolés, offrent un emploi à celles et ceux qu’on oublie trop souvent. Ils innovent, pas pour le profit, mais pour le bien commun. Pourtant, derrière cette énergie, un mot revient souvent : fragilité.
Si la situation actuelle devait perdurer, près de 2 entreprises sociales sur 3 estiment qu’elles devraient réduire leurs activités (...)