DUBAI. C'est hier soir que se tenait dans le cadre de la COP28, à Dubaï, la cérémonie internationale des Green Solutions Awards, prix désignant des bâtiments, des quartiers et des infrastructures considérés comme exemplaires en durabilité. ​ Organisés par Construction 21, un réseau d’experts engagés pour la construction et la ville durable, ces prix sont devenus au fil des ans des références incontournables. ​ Et c’est le bâtiment Cblue « Made in Belgium » qui a été récompensé parmi d’autres projets émanant des quatre coins du globle, d’un « Green Solutions Awards dans la prestigieuse catégorie « Grand Prix International Construction Neuve ». Il s’agit d’un immeuble de bureaux sur deux niveaux situé à Suarlée, au sein du parc Ecolys, près de Namur. Plus de 57 projets avaient été retenus pour la finale internationale des Green Solutions Awards dont la cérémonie de remise des prix avait lieu hier soir à Dubaï. ​ Dans la catégorie « Construction Neuve », 12 lauréats nationaux présentaient les uns des écoles, les autres des immeubles de logements de 820 appartements, d’autres de grands immeubles tertiaires, ou encore des cantines scolaires. ​ Outre récompenser des projets réalisés avec des hautes performances énergétiques et environnementales et qui présentent des innovations en construction durable, Construction 21 intègre 4 critères primordiaux : le caractère durable, le coût, l’innovation et la reproductibilité. ​ D’autres facteurs, tels que la santé et le confort, l’intégration du bâtiment dans son milieu, la biodiversité, … participent aux cotations des jurys.

BRUXELLES. Ce dimanche, la gare du nord de Bruxelles servira de décor au départ de la nouvelle Marche pour la Climat. Et parce que l’enjeu climatique est au cœur des préoccupations de nombreux jeunes, à la veille de  la grande Marche Climat, ils ont tenu à adresser un message fort au monde politique et à l’ensemble de la population.  En effet, ils étaient des milliers, ce 1er décembre, dans l’ensemble du pays, à se sont levés pour rappeler que, dans la lutte pour le climat, chaque dixième de degré compte. A suivre, #StandUpForClimate.  Un an après le succès de sa première édition, le « StandUpForClimate » poursuit sur sa lancée. Ce vendredi, des milliers de jeunes ont fait entendre leur voix aux quatre coins du pays depuis de nombreux lieux: écoles, universités, maisons de jeunes ou encore associations de jeunesse. Leur message a été largement partagé sur les réseaux sociaux avec le hashtag #StandUpForClimate.
Chaque 0,1°C en moins = Un dixième de degré qui compte! [media-credit name="#StandUpForClimate" align="none" width="570"][/media-credit]
Leur objectif ? Dépasser le sentiment d’impuissance en passant à l’action. En effet, les jeunes souffrent davantage d’éco-anxiété que les autres générations. Selon un sondage mené par le forum des jeunes, 41% des personnes interrogées ressentent de l’éco-anxiété ou de la peur quant à l’avenir de notre planète et 35% y pensent régulièrement.

Hier, Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’ONU a lancé son appel passionné lors de l’ouverture de la COP28, aux chefs d’État et de gouvernement présents au cours des deux prochains jours à Expo City, à Dubaï, où se déroule la Conférence sur le climat. Avertissant que « le sort de l’humanité est en jeu », il a déclaré que les dirigeants du monde doivent agir maintenant pour mettre fin à la catastrophe climatique.  Au cours des deux prochains jours, les dirigeants de plus de 160 pays présenteront leur vision pour lutter contre la crise climatique, notamment ceux du Brésil, du Royaume-Uni, de la France, de la Turquie et de l’Inde. Mais alors que plus de 110 pays veulent voir la COP28 adopter l’objectif de tripler les énergies renouvelables et de doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030, ce matin, une vingtaine de pays lançait un appel à tripler les capacités de l’énergie nucléaire dans le monde d’ici 2050. De son côté, le Premier ministre indien Narendra Modi invite à trouver un « modèle pour le monde dans l’équilibre trouvé entre écologie et économie ». « C’est une maladie que vous seuls, dirigeants du monde, pouvez guérir », lançait hier Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU en appelant les dirigeants à mettre fin à la dépendance du monde à l’égard des combustibles fossiles et à tenir la promesse attendue depuis longtemps en faveur de la justice climatique. Jeudi déjà, un premier accord est parvenu sur la mise en œuvre d’un fonds pour les pertes et préjudices visant à aider les pays les plus vulnérables à payer pour les impacts dévastateurs de la catastrophe climatique. Au cours des deux prochains jours, les dirigeants de plus de 160 pays devraient présenter leur vision pour lutter contre la crise climatique, notamment ceux du Brésil, du Royaume-Uni, de la France, de la Turquie et de l’Inde. Antonio Guterres a souligné que le succès de la conférence de Dubaï dépendra du résultat du « Bilan mondial » – au cours duquel les pays évalueront pour la première fois les progrès réalisés dans la lutte contre le réchauffement climatique – qui peut mettre le monde sur la bonne voie pour atteindre les objectifs fixés en matière de température, de financement et d’adaptation.

Les trois maux de la terre

« Ce bilan doit prescrire un remède crédible à notre planète malade dans trois domaines clés », a-t-il déclaré.  Premièrement, une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre puisque les politiques actuelles nous conduisent à une augmentation de température de trois degrés. «  J’exhorte les pays à accélérer leur objectif de zéro émission nette, pour se rapprocher le plus possible de l’échéance de 2040 dans les pays développés et de celle de 2050 dans les économies émergentes », a-t-il précisé.

BRUXELLES. Alors que se tiendra dès ce jeudi et jusqu’au 12 décembre, à Dubaï, la 28ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 28) et une nouvelle marche pour le Climat, à Bruxelles ce dimanche 3 décembre, le musée BELvue présente l’exposition « À la recherche de... La fin du monde ! Une expédition climatique à bord de la Belgica ». Une exposition mise sur pied à l’occasion des 125 ans de la première Expédition Antarctique Belge, soutenue par la Fondation Roi Baudouin et mise en boite par la scientifique flamande Jill Peeters et l’arrière-petit-fils du Commandant de marine belge, Adrien de Gerlache, Henri de Gerlache. Cette expo didactique s’inscrit dans le cadre du programme « Climat, environnement et biodiversité » de la Fondation Roi Baudouin, attentive  depuis longtemps, aux multiples enjeux environnementaux qui sont au centre du développement de nos sociétés actuelles. Une expo qui tombe à pic pour aborder le thème avec bon sens, rappels historiques à la clé. La COP 28 est annoncée à Dubaï ; elle réunira les pays signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ainsi que les acteurs et actrices du climat. La présidence émirati de ce 28ème rendez-vous international entend y mettre l’accent sur le premier Bilan Mondial depuis l'Accord de Paris (2015), la transition énergétique, et la solidarité Nord/Sud. Qu’en ressortira-t-il cette fois ? Cette autre chose, on y reviendra en temps et en heure.

Une expo comme autre façon de marcher pour le climat

Dans le même temps, ce dimanche 3 décembre, se tiendra à Bruxelles, une nouvelle Marche pour le climat, histoire de réaffirmer que tous nos efforts doivent être amplifiés, systématisés, rendus systémiques par le monde politique et économique.  Comme le rappelle l’organisation Vivre Ensemble, « il y a quinze ans, en créant la Coalition climat, des organisations faisaient le pari de se mettre ensemble et de parler d’une seule voix pour obtenir des politiques climatiques à la hauteur de l’urgence. Depuis, on s’est mobilisé pour avoir un accord international sur le climat (l’accord de Paris !), et on l’a obtenu. On l’a ensuite fait pour un rehaussement des ambitions, et là encore on l’a obtenu. À présent, il faut se mobiliser pour que ces engagements se traduisent en actions concrètes ». Et, n’en déplaise aux sceptiques, « marcher pour le climat sert à quelque chose », répondent les fidèles. En 2018-2019, quand les mobilisations se sont multipliées, elles ont imposé le thème du climat au sommet de l’agenda politique. Depuis, l’Europe a décidé de réduire ses émissions de plus de moitié d’ici 2030 et de les éliminer d’ici 2050.

Voyage au cœur de l’Antartique d’hier à aujourd’hui vers demain

En attendant, la  Fondation Roi Baudouin propose d’embarquer pour une expédition climatique et pédagogique. Jusqu’au 4 février prochain, elle propose, au sein du musée BELvue, l’exposition « À la recherche de... La fin du monde ! Une expédition climatique à bord de la Belgica ». Un parcours qui invite le visiteur à un voyage dans le temps passé, présent et avenir de l’Antarctique, sur une planète qui atteint peu à peu les limites de ses ressources. Ce voyage propose aussi des solutions afin que nous puissions contribuer à l’avènement d’un monde nouveau et durable. L’expo retrace l’incroyable défi humain de ce voyage qui fut le tout premier hivernage sur le continent Blanc, ainsi que la fabuleuse manne scientifique qu’en  rapporta l’équipage dirigé par le Commandant Adrien de Gerlache, à laquelle la science se réfère encore aujourd’hui.

Le Sommet sur le climat, la COP28, se tiendra du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, dans les Émirats arabes unis, l’un des plus grands producteurs de pétrole et de gaz au monde. Un accord afin de mettre fin à la production et à l’utilisation des combustibles fossiles est essentiel pour prévenir une catastrophe climatique mondiale et une crise des droits humains sans précédent qui menace les droits de milliards de personnes. C’est ce que déclare ce lundi Amnesty International. Dans une synthèse intitulée Fatal Fuels, Amnesty International demande aux parties à la COP28 (Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques), qui s’ouvre à la fin du mois à Dubaï, à convenir d’une élimination progressive, complète, équitable, rapide et financée des combustibles fossiles, et d’une transition respectueuse des droits humains vers des énergies renouvelables, qui facilite l’accès à l’énergie pour tous et toutes.  « Pendant des décennies, l’industrie des combustibles fossiles a diffusé des informations erronées sur la crise climatique. La vérité, c’est que ces combustibles mettent notre avenir en péril, en ravageant le climat mondial et en créant une crise des droits humains d’une ampleur sans précédent », explique Candy Ofime, conseillère juridique sur la justice climatique pour Amnesty International.
La COP28 est présidée par le sultan Ahmed Al Jaber, directeur général de la compagnie pétrolière nationale des Émirats arabes unis.  

Jeudi soir, les négociateurs du Parlement et du Conseil sont parvenus à un accord politique provisoire sur la loi européenne sur la restauration de la nature. La nouvelle loi fixe l’objectif, pour les pays européens, de restaurer au moins 20 % des zones terrestres et maritimes de l’UE d’ici 2030 et tous les écosystèmes qui en ont besoin 60 % d’ici 2040 et 90 % d’ici 2050. D’ici 2030, trois milliards d'arbres supplémentaires devront être plantés dans l'UE et au moins 25 000 km de cours d'eau devront redevenir des cours d’eau à courant libre. Le 22 juin 2022, la Commission UE proposait une loi sur la restauration de la nature afin de contribuer à la remise en état, à long terme, de la nature endommagée dans les zones terrestres et maritimes de l’UE. Cette loi a pour but d’atteindre les objectifs européens en matière de climat et de biodiversité et de respecter les engagements internationaux de l’UE, en particulier le cadre mondial des Nations unies en matière de biodiversité de Kunming-Montréal. Plus de 80 % des habitats européens sont en mauvais état. Selon la Commission, la nouvelle loi entraîne d’importants bénéfices économiques, car chaque euro investi se traduirait par des bénéfices d’au moins 8 €.

Les objectifs de restauration de la nature

Les colégislateurs se sont mis d’accord sur un objectif européen consistant à restaurer au moins 20 % des zones terrestres et 20 % des zones maritimes d’ici 2030 et tous les écosystèmes qui en ont besoin d’ici 2050. Pour atteindre ces objectifs, les pays de l’UE doivent restaurer au moins 30 % des types d’habitats concernés par la nouvelle loi d’ici 2030, 60 % d’ici 2040 et 90 % d’ici 2050.
Des objectifs de restauration des tourbières drainées pour réduire les émissions du secteur agricole et d’améliorer la biodiversité.

C’est cette semaine, ces 9 et 10 novembre, que le secteur européen de l’installation se réunit à Bruxelles, l’occasion pour lancer officiellement la première « Journée européenne de l’Installateur ». Techlink, la fédération professionnelle belge des fabricants, distributeurs, installateurs et entreprises actives dans le domaine de la maintenance technique et de la gestion de l’énergie au sein de l’écosystème des installations multifonctionnelles, accueillera ses homologues européens dans le cadre de l’Installers’ Summit, organisé conjointement par GCP Europe et EuropeOn (ex AIE), les instances qui représentent Techlink au niveau européen, respectivement sur les enjeux des secteurs des électrotechniques et de l’HVAC. L'occasion aussi de rappeler que le secteur de l’installation est une des clés de voûte de la transition énergétique et numérique. En tant que fédération belge nationale de l’écosystème des installations multifonctionnelles, Techlink qui défend les intérêts de plus de 3 150 membres et traduit les politiques européennes, nationales et locales en directives pratiques pour tous les acteurs de l’écosystème, s’est jointe à GCP Europe et EuropeOn et invite, à Bruxelles, pas moins de 26 organisations basées dans 16 pays européens. Objectif: se réunir et rencontrer les décideurs publics européens lors d’une conférence organisée au Parlement européen et axée sur les enjeux liés aux compétences et à l’intelligence artificielle.  Au programme aussi: une soirée de gala dans le cadre de la Grand'Place prévue ce jeudi 9 novembre. Ce sommet européen de l’installation sera également e enfin,  l’occasion de lancer officiellement la première « Journée européenne de l’Installateur ». Cet « Installers’ Summit » ou sommet du secteur de l'installation est organisé conjointement par GCP Europe (représentant le secteur de l'ingénierie des services, entrepreneurs en mécanique, plombiers et installateurs de CVC  (Chauffage, ventilation, climatisation)) et EuropeOn, ex-AIE, Association Européenne de l’Installation Electrique, créée en 1954.  L'appellation d'EuropeOn a été choisie pour refléter l’importante contribution de ce secteur à presque tous les domaines de l’économie et de la société européennes basées sur l’énergie et le numérique.
Un secteur  (...)  malheureusement encore perçu par de nombreuses parties prenantes comme étant de nature purement  technique.

C’est ce samedi 14 octobre qu’aura lieu la troisième édition de la Nuit de l'Obscurité au cœur des Hautes Fagnes. Il s’agit d’une manifestation nationale entièrement gratuite proposée par l’ASBL La Besace en collaboration, notamment, avec la Maison du Parc à Botrange et avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette nuit noire a pour but d’en apprendre plus sur la problématique de la pollution lumineuse qui touche la faune, la flore et les étoiles, tout en partageant une soirée magique en famille ou entre amis sous le ciel de nos Hautes Fagnes. 

SPA. Purgé enfin de tout recours, le projet SOL (Schéma d’Orientation Local) du  futur village de vacances éco-responsable sur le site de de Mambaye-Hoctaisart, va pouvoir enclencher la marche avant et viser le permis de bâtir. Ce projet, développé par les entreprises IDM, active dans le développement de projets touristiques et Spa Monopole sur 10ha de l’actuel Domaine de Mambaye, sur les hauteurs de ville d’eaux, consiste en la construction d’un village touristique et de vacances, neutre en CO2, et fort de 150 logements. Une première en Wallonie.

FLEMALLE. En région liégeoise, trois acteurs de l’économie sociale le Préhistomuseum, la coopérative CoopERLiC, agréée entreprise sociale qui vise à soutenir l’action collective pour le climat et permettre aux Liégeois de devenir, concrètement, acteurs de la Transition Énergétique et W.ALTER, le partenaire financier des projets...