Dans un rapport, la Cour des comptes européenne se montre particulièrement sévère à l’égard de la stratégie européenne en matière d’hydrogène. Des objectifs irréalistes, des réglementations trop strictes et un financement fragmenté freinent le développement de l’économie européenne de l’hydrogène et menacent d’éroder davantage la compétitivité de l’industrie à forte intensité énergétique et des secteurs stratégiques tels que la chimie. Essenscia, la fédération du secteur de la chimie et des sciences de la vie, approuve les conclusions de ce rapport et appelle depuis longtemps à plus de réalisme économique dans les plans relatifs à l’hydrogène. Le secteur de la chimie demande aux décideurs politiques d’inciter l’Europe à revoir en profondeur les objectifs relatifs à l’hydrogène vert. Le secteur de la chimie est l’industrie par excellence qui produit déjà aujourd’hui- principalement en tant que sous-produit de certains processus de production - consomme et transporte de grands volumes d’hydrogène. Dans le cadre de la transition climatique, l’importance de l’hydrogène ne fera qu’augmenter, à la fois comme matière première et comme source d’énergie. Pourtant, la stratégie européenne actuelle en matière d’hydrogène ne tient pas suffisamment compte de paramètres économiques cruciaux et de la compétitivité internationale de l’industrie.
Les réglementations beaucoup trop strictes et parfois kafkaïennes entravent le développement de l’économie de l’hydrogène.

En 2021, la Belgique connaissait les pires inondations de son histoire. Trois ans plus tard, des scientifiques de l’UCLouvain contribuent à la recherche de solutions pour atténuer les conséquences de ces épisodes climatiques extrêmes. Une problématique au cœur de leurs recherches : comment ralentir ou empêcher l’eau d’entrer dans les bâtiments en cas d’inondation ? Objectif de leurs recherches: aider Buildwise, centre d’innovation privé pour le secteur de la construction à établir des prénormes pour la construction résistante à l’eau dans des zones sujettes aux inondations.  Buildwise a déjà obtenu un financement fédéral de deux ans pour son projet baptisé Flood. Ce 12 juillet 2024, il pleut (encore) à verse sur notre plat pays. Cette journée en rappelle d’autres.  Du 13 au 16 juillet 2021, des pluies diluviennes s’abattaient sur la Belgique, touchant principalement le sud et l’est du pays. Elles provoquèrent la catastrophe naturelle la plus meurtrière de l’histoire du pays, causant 39 décès. Le coût matériel est énorme : près de 50 000 maisons endommagées ou détruites et des dégâts évalués à 350 millions d'euros. Cette catastrophe naturelle a fait prendre la mesure de notre vulnérabilité face à ces évènements amenés à se répéter en raison du changement climatique.

Prévenir des inondations

Pour en atténuer les effets, les scientifiques de l’UCLouvain ont un rôle primordial à jouer, en partageant leur expérience et leur savoir. C’est ainsi que le laboratoire d’hydraulique du pôle de génie civil et environnemental (IMMC) de l’UCLouvain travaille main dans la main avec Buildwise, centre d’innovation privé pour le secteur de la construction.

Ce samedi 6 juillet marque la journée internationale des coopératives, reconnue par les Nations Unies depuis plus de cent ans. En Wallonie, environ 30 % des coopératives sont actives dans l’alimentation, un modèle d’entreprise qui aide au maintien des circuits courts. ​Selon Crédal, organisation et coopérative financière qui a accompagné des dizaines de coopératives, plus d’un tiers des coopératives qu’elle soutient sont liées à l’alimentation. Elles représentent un secteur clé pour le développement régional. Selon une étude de l’Observatoire de la Consommation de février 2023, 87 % des consommateurs envisagent de consommer davantage de produits issus des circuits courts. 7 Belges francophones sur 10 indiquent acheter de la nourriture issue des circuits courts au moins une fois par mois. Epiceries coopératives, ateliers de découpes…Les coopératives pullulent en terre wallonne. Chez Crédal, coopérative financière qui a aidé des dizaines de coopératives à se créer, on estime que plus d’un tiers des coopératives accompagnées et soutenues sont liées à l’alimentation.

Un modèle économique salvateur

AMEL. Initié par la commune d’Amblève, le projet du parc éolien Wolfsbusch (595 m d'altitude) vient de franchir une étape décisive avec la désignation d’EolSPI (Consortium Luminus – SPI/T4T) comme promoteur officiel. Lancé en 2022, ce projet a pour objectif de contribuer au développement durable de la province de Liège grâce à la production d’électricité renouvelable. Il s’agit d’un premier projet d’EolSpi en Communauté germanophone et le troisième projet d’un parc éolien sur la commune d’Amblève visant l’horizon 2027. 

Il y a tout juste un an entraient en vigueur en Belgique des règles plus strictes en matière de déductibilité fiscale des voitures de société. Cette mesure a porté ses fruits puisqu’un an plus tard, il ressort d’une analyse de l’expert en RH Acerta Consult que les émissions moyennes de CO2 des voitures de leasing ont reculé de pratiquement de 20 %. Les émissions moyennes de CO2 ont même diminué de 40 % par rapport à 2013. L’électrification a cependant un coût : le prix catalogue moyen d’une voiture de leasing a augmenté de 11 % l’année dernière. C’est sur la base des données récoltées auprès de plus de 270 000 travailleurs à travers tout le pays que l’expert en RH Acerta Consult publie une nouvelle étude qui témoigne que le renforcement des nouvelles mesures a déjà des conséquences positives.
Une amélioration principalement liée à l’émergence des voitures hybrides et électriques.
La déductibilité fiscale pour les voitures à carburant fossile achetées entre le 1er juillet 2023 et le 31 décembre 2025 diminue progressivement et doit disparaître définitivement en 2028. Seules les voitures de société électriques sont encore déductibles à 100 % jusqu’en 2026.

Une diminution conséquente en dix ans

L’an dernier, les émissions moyennes de CO2 des voitures de société sont passées de 98,75 g/km à 80,57 g/km, soit une baisse de 18,4 %. ​ Il ressort du rapport Acerta que les émissions moyennes de CO2 des voitures de société ont baissé aujourd’hui de près de 40 % par rapport à il y a 10 ans. Cette amélioration est évidemment principalement due à l’émergence des voitures hybrides et électriques. Leurs émissions moyennes de CO2 s’élèvent désormais à 22,41 g/km, contre une moyenne de 117,15 g/km pour les voitures de société à carburant fossile.

Nouveau petit coup de pouce au financement de l’habitat groupé pour éliminer un des ​ principaux obstacles à la nouvelle tendance de logement. vdk banque a conçu un nouveau prêt hypothécaire dédié à l’habitat groupé. La banque éthique et durable élimine ainsi un des plus gros obstacles à l’habitat participatif (HP), rencontré par les ménages et les personnes isolées, à savoir le financement des parties communes et privées d’un projet de HP. L’habitat participatif a le vent en poupe en Belgique. Au cours de ces cinq dernières années, le nombre de ménages qui se sont installés dans une unité de logement individuelle tout en partageant le jardin, le garage, la bibliothèque, la buanderie ou une terrasse de toit avec d’autres habitants a augmenté considérablement dans notre pays. Alors qu’auparavant l’on comptait un nouveau projet d’HG par an, l’on en dénombre désormais douze annuellement. Cette tendance ne convainc néanmoins qu’un petit pourcentage de la population. Le cadre législatif inapproprié et les réserves émises par les banques concernant les prêts pour les projets de construction et de rénovation de logements en HP n’y sont pas étrangers. C’est pourquoi vdk banque a décidé d’y remédier en proposant son nouveau prêt. vdk banque est une banque éthique et durable en pleine expansion qui, depuis 1926, attirent les ménages ayant à cœur leur environnement et pouvant à travers elle effectuer des opérations bancaires éthiques au sein de la banque.

Financer à 100 % les parties communes

LIEGE. Après avoir développé des entreprises d’économie sociale dans des secteurs d’activités variés, désormais, le groupe Terre investit le secteur de l’alimentation durable. Située à Chénée en province de Liège, Terra Alter Belgique est une structure de lavage, d’épluchage et de découpe de légumes frais, de saison et issus de l’agriculture biologique locale. La légumerie répond à une demande croissante, car jusqu’à présent, les cuisines de collectivités souhaitant s’approvisionner en légumes wallons et bio « prêts à cuire » n’avaient pas de solution sur mesure. Avec sa légumerie Terra Alter Belgique, le groupe Terre se lance dans l’alimentation durable, une structure de lavage, d’épluchage et de découpe de légumes frais, de saison et issus de l’agriculture biologique locale, située aux portes du centre de Liège, à Chênée. Une fois préparés, les légumes sont livrés à des collectivités, telles que des crèches, hôpitaux, restaurants ou écoles, pouvant à leur tour proposer une alimentation saine et durable à leurs consommateurs.
Un beau projet, social et écologique, qui promet d’ancrer l’alimentation durable dans nos habitudes dans les années à venir.

Perrine et Fabio, deux Liégeois amoureux du Togo et de ses habitants, avaient un rêve qui devient doucement réalité. Après la découverte du pays en 2017, ils nourrissent l’envie d’y développer un projet visant à améliorer la qualité de vie  et la scolarisation des enfants de Kovié, un village proche de Lomé, la capitale. Sur place, ils découvrent aussi la culture de la canne à sucre togolaise; de là à oser se lancer dans la fabrication d’un rhum africain FairTrade, lié à leur projet initial, il n’y avait qu’un pas. Hier, les premières cuves de jus de canne à sucre, transformé une première fois au Togo, sont arrivées à Anvers. La suite de la fabrication du breuvage solidaire se poursuivra en Belgique. Le duo, et son équipe togolaise, ont hâte de découvrir la première dégustation prévue dans le courant de l’été. Une partie des bénéfices du succès à venir de ce rhum belgo-togolais sera réinvestie pour favoriser la scolarisation des enfants de Kovié.

D’après une nouvelle étude d’Ivox pour Lidl Belgique, quatre Belges sur dix indiquent qu’ils achèteraient davantage de produits végétariens et/ou végétaliens s’ils étaient moins chers. Témoignant de son engagement à promouvoir des choix alimentaires conscients et durables, Lidl Belgique annonce son objectif de doubler ses ventes de produits à base de protéines végétales d’ici à 2030. À partir du 15 mai, les clients pourront bénéficier d’importantes réductions permanentes sur le coût des produits à base de protéines végétales. La gamme de produits à base de plantes sera également élargie. Avec ces mesures, Lidl entend favoriser la transition vers une alimentation végétale plus accessible à tous. Avec plus de 11 000 employés, Lidl Belgique possèdent 323 magasins en Belgique et au Luxembourg. Lidl Belgique a pour politique de mettre l’accent sur la simplicité et le service à la clientèle pour une expérience shopping à un budget maitrisé sans compromis sur la qualité en misant aussi sur la durabilité. C’est dans ce cadre que la chaine de supermarchés a mis en place sa stratégie « En route vers demain » pour un avenir meilleur pour les gens et la nature. En tant que commerçant alimentaire, Lidl Belgique touche chaque jour des milliers de clients via ses produits. Ces choix alimentaires ont un impact majeur sur le climat, la biodiversité et la santé. La chaîne souhaite ainsi prendre ses responsabilités et proposer les meilleures offres pour un mode de vie conscient et durable aux prix bas de Lidl. Aujourd'hui, la chaîne mise aussi sur la suppression de la différence de prix entre les protéines animales et végétales afin de rendre les choix à base de plantes plus accessibles à tous les consommateurs.

Qui l'eut cru? Avec un taux de recyclage de 39 % en 2022, la Belgique est le leader européen en matière de recyclage de plastiques, bien au-dessus de la moyenne européenne de 27 %.  C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par la fédération Plastics Europe, dont les résultats ont été présentés à l'occasion du Belgian Plastics Day organisé par les fédérations belges essenscia PolyMatters et Agoria ce jeudi. Au niveau des emballages les chiffres sont encore plus éloquents : plus d’un emballage en plastique sur deux (56 %) est recyclé, soit le meilleur score enregistré en Europe. Toute l’industrie européenne du plastique perd pourtant de sa compétitivité. essenscia PolyMatters et Agoria appellent les gouvernements à tous les niveaux à considérer les matières plastiques avec un esprit ouvert.