La visite d’État du président allemand, Frank-Walter Steinmeier, au Royaume-Uni, du 3 au 5 décembre 2025, constitue un moment diplomatique rare : c’est la première venue d’un président fédéral allemand depuis 27 ans. Si le protocole royal reste bien présent — garde d’honneur, procession vers Windsor,...

Ce lundi, les négociateurs du Parlement et du Conseil sont parvenus à un accord provisoire sur des règles révisées pour le régime commercial préférentiel de l’UE avec les pays en développement. L’UE continuera d’accorder des préférences commerciales aux pays en développement afin de contribuer à l’éradication de la pauvreté en accordant notamment de nouvelles garanties pour les producteurs de riz européens. Pour rappel, le système de préférences généralisées (SPG) est le régime commercial préférentiel de l’UE avec les pays en développement depuis 1971. Il offre aux pays en développement une réduction des droits de douane lorsqu’ils exportent vers l’UE dans le but d’éradiquer la pauvreté, de promouvoir le développement durable et de mieux intégrer ces pays dans l’économie mondiale. Le système SPG couvre plus de 60 pays et deux milliards de personnes dans le monde. En octobre 2023, le Parlement votait en faveur d’une prorogation des règles actuelles après l’interruption des discussions avec le Conseil sur les nouvelles règles. En ces temps de tensions géopolitiques, l’UE est déterminée à rester un partenaire fiable et durable. Les règles actualisées début de semaine révisent le schéma de préférences tarifaires généralisées (SPG) de l’UE, qui permet aux pays en développement vulnérables d’exporter des marchandises vers l’UE avec des droits de douane faibles ou nuls.

Il fut un temps où l’idée d’un référendum sur l’unité irlandaise relevait davantage du mythe que de l’horizon politique. Ce temps est désormais révolu. Ce mardi 2 décembre 2025, dans les salons feutrés de la Foreign Press Association à Londres, Fintan O’Toole (à gauche sur la photo) et Sam McBride (à droite) ont présenté « For/Against a United Ireland », un ouvrage où leurs deux voix — l’une venue du Sud, l’autre du Nord — s’entrecroisent, se répondent et parfois se heurtent. Leur constat converge : l’unité de l’île n’est plus un scénario lointain. Elle est devenue plausible, presque palpable, comme si l’histoire s’était remise en marche. Mais plusieurs questions demeurent. Les auteurs décrivent une Europe bientôt confrontée à un événement inédit depuis le Brexit : la redéfinition de ses frontières internes, non sous le coup d’une crise, mais par un glissement profond et progressif au sein de la société irlandaise. La faille du Vendredi saint Au cœur de ce possible basculement, une fragilité juridique que Fintan O’Toole et Sam McBride ne cessent de souligner. L’Accord du Vendredi saint, signé en avril 1998, prévoit que le ministre britannique chargé de l’Irlande du Nord peut convoquer un référendum dès lors qu’il estime qu’une majorité favorable existe. Aucun critère chiffré, aucun mécanisme neutre : la décision repose sur un jugement subjectif placé entre les mains d’un seul responsable politique.

Jeudi, en plénière, le Parlement européen a appelé l’UE à assumer davantage de responsabilités en matière de sécurité européenne et à soutenir la paix en Ukraine de la manière la plus proactive possible. Les eurodéputés estiment qu’une paix durable doit être précédée d’un cessez-le-feu effectif. Le Parlement considère que l’ambivalence de la politique américaine à l’égard de l’Ukraine nuit à l’instauration de la paix. Ils l’ont rappelé : « rien ne doit être décidé au sujet de l’Ukraine sans l’Ukraine et rien sur l’Europe sans l’Europe ». Ce qui semble, en effet, être une évidence… Alors que seuls les Etats-Unis (et la Russie) semblent devoir décider du sort de la paix sur notre territoire européen, en Ukraine, le quasi silence des leaders européens, et le manque de visibilité  et de leadership de l’UE posent question.  C’est surtout et notamment de cela qu’il fut question cette semaine au Parlement européen. Il serait peut-être temps que l’UE prenne ses responsabilités et les choses aussi en mains sans se laisser mener pas le bout du nez.
Aucun territoire ukrainien occupé ne sera reconnu comme russe par l’UE!
À la suite des récentes initiatives prises par l’administration américaine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, la plénière a adopté une résolution par 401 voix pour, 70 contre (tout de même !?) et 90 abstentions, exhortant l’UE et ses États membres à faire preuve de leadership en cette période géopolitique cruciale et à continuer de travailler avec Washington et d’autres partenaires afin de garantir que les négociations en vue d’une paix juste et durable respectent les principes du droit international.

Une proposition de loi visant à nationaliser le groupe ArcelorMittal, déposée par La France insoumise (LFI), ravive un vieux clivage entre la gauche et la droite françaises. L’Assemblée nationale a voté le texte, jeudi 27 novembre 2025 dans la soirée, grâce au soutien des groupes...

Ce mercredi 26 novembre 2025 marque le début de six mois d’enquête parlementaire sur le financement versé par la Commission européenne à des ONG pour faire du lobbying. Afin de faire pression sur les États membres et le Parlement européen, la Commission a versé 13 millions d’euros dans l’opacité la plus absolue. Elle aurait également encouragé des ONG à engager des actions en justice contre certains Etats membres. Les dossiers pour lesquels la Commission a commandité des actions de lobbying sont aussi variés que l’environnement, le commerce et la migration.
La Commission donne de l’argent à des tiers pour faire du lobbying auprès de cette même Commission, auprès du Parlement européen et auprès des institutions.
Un mode opératoire opaque L’enquête est réalisée par un groupe de travail de la commission du contrôle budgétaire dirigé par l’eurodéputé néerlandais Dirk Gotink (PPE). En conférence de presse, il relève qu’il « semble y avoir une manière très normalisée de fonctionner. La Commission donne de l’argent à des tiers pour faire du lobbying auprès de cette même Commission, auprès du Parlement européen et auprès des institutions ».

Hier, le Parlement a voté sur de nouvelles mesures visant à renforcer les capacités l’industrie européenne de la défense. Parmi ces mesures, certaines visent aussi à accélérer la production d’armements et à intensifier le soutien à l’Ukraine. La base industrielle européenne de la défense comprend plusieurs grandes entreprises multinationales, des entreprises de taille intermédiaire et plus de 2 000 PME, avec un chiffre d’affaires annuel combiné estimé à 70 milliards d’euros. En mars 2024, la Commission de la sécurité et de la défense du Parlement présentait une proposition de règlement sur le programme pour l’industrie européenne de la défense (EDIP). EDIP vise à renforcer la préparation industrielle dans le domaine de la défense, en comblant l’écart entre les mesures d’urgence à court terme, comme l’action de soutien à la production de munitions (ASAP) et l’instrument visant à renforcer l’industrie européenne de la défense au moyen d’acquisitions conjointes (EDIRPA), et une approche plus structurelle à long terme. Renforcer notre défense Le texte adopté ce mardi revenait sur cette proposition de nouvelles mesures visant à renforcer l’industrie européenne de la défense, à encourager les achats communs, à accélérer la production d’armements et à intensifier le soutien à l’Ukraine.
Le programme EDIP représente une avancée majeure pour la sécurité du continent européen et le développement de notre industrie de défense.
Le règlement, qui a déjà fait l’objet d’un accord informel avec le Conseil européen, établira le premier programme pour l’industrie européenne de la défense (EDIP). Ce dispositif vise à renforcer la base technologique et industrielle de défense européenne et les capacités de défense européennes.

Pour la première fois, un sondage Odoxa donne le président du Rassemblement national (RN) gagnant de la présidentielle de 2026 quel que soit son adversaire. Les résultats de l’enquête publiés ce mardi matin 25 novembre 2025, ont suscité de nombreuses réactions, allant d’une satisfaction (chez...

Le sexisme est le fil rouge de l’histoire des femmes. Ce mardi 25 novembre est une Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. A cette occasion JUMP, le spécialiste de la diversité, égalité et inclusion dans le monde du travail, a réalisé une nouvelle enquête au niveau européen et dévoile les chiffres des violences sexistes et sexuelles aux études et au travail. Il en ressort que toutes les formes de sexisme sont en hausse depuis près de dix ans. 4.000 femmes dressent un tableau inquiétant de la réalité. Le sexisme relie les femmes de toutes les générations, de tous les milieux et de toutes les cultures. L’expérience du sexisme est multiple et peut être vécue très différemment, mais c’est un fil rouge dans l’histoire de chaque femme. Mesurer cette expérience, c’est la révéler pour pouvoir l’éliminer. C’est là l’ambition de l’étude de JUMP  qui oeuvre depuis 20 ans à construire une société plus équitable et inclusive. Son objectif : que le fil rouge du sexisme puisse devenir le fil doré de l’égalité.
Près de deux femmes managers sur 10 en Belgique disent ne pas savoir mieux réagir au sexisme qu’il y a 10 ans.