FLANDRE. Le groupe immobilier belge coté en bourse Montea a acquis l’ancien site Euro Shoe via un apport en nature. Cette opération permet à Montea d’étendre sa présence à Beringen (Limbourg), un site logistique stratégique situé à proximité immédiate des autoroutes E313/314. Outre cette excellente connexion routière vers Anvers, Liège et Bruxelles, la nouvelle acquisition offre un accès direct au canal Albert, augmentant ainsi la flexibilité des options d’expédition pour l’utilisateur final du site. ​ Le groupe immobilier belge coté en bourse Montea annonce ce mardi l’acquisition de l’ancien site Euro Shoe via un apport en nature. Avec cet apport, Montea renforce sa position dans une région très prisée caractérisée par une disponibilité foncière limitée, et confirme sa stratégie d’investissement axée sur des sites idéalement situés, avec une préférence pour les nœuds de mobilité multimodale.
Cet emplacement a déjà largement démontré sa valeur grâce à sa situation stratégique et à la flexibilité offerte pour l’aménagement des entrepôts.
La valeur immobilière du site s’élève à 19,2 millions d’euros. Le rendement NOI attendu en cas de location à la valeur locative de marché est d’au moins 7 %. Des négociations avancées sont actuellement en cours concernant la location de ce site.

La Belgique mise dans l’embarras.  Le Centre Juif d’Information et de Documentation (JID) et l’European Jewish Association (EJA) expriment leur profonde indignation face à la décision du Musée des Beaux-Arts de Gand (MSK Gent) de refuser la restitution du Portrait de l’Évêque Triest, oeuvre du peintre Gaspar de Crayer, alors même que le musée reconnaît qu’il s’agit d’une œuvre spoliée aux Hartveld, une famille juive anversoise persécutée par les nazis. Selon les archives la spoliation des œuvres concernées a parfaitement été démontrée. Ainsi, il en ressort que la galerie anversoise de Samuel Hartveld a été placée sous Verwaltung nazie par Heinrich Kunst (NSDAP) ; que sa bibliothèque d’art, l’une des plus importantes de Belgique, a été saisie en 29 caisses par l’Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg. Enfin, que ses 66 tableaux, dont celui conservé à Gand, ont été transférés à René Van de Broeck, collaborateur lié à DeVlag et à Léon Degrelle.

Une spoliation parfaitement établie

Selon l’avocat international spécialisé Hannes Hartung, c’est la première fois en Europe qu’un comité reconnaît une spoliation nazie mais recommande néanmoins de ne pas restituer l’œuvre. « Aucune autre institution européenne n’a jamais adopté une telle position », souligne-t-il.

BRUXELLES.  C’est à Flagey, ancienne maison de la radio et de la télévision, que la cérémonie de remise des prix s’est déroulée ce lundi soir. Les lauréats des Grands Prix avaient été sélectionnés en juin dernier, parmi les 30 gagnants de cette année, issus de 24 pays européens, par le Comité exécutif d’Europa Nostra, sur recommandation d’un jury indépendant d’experts.  Et si chaque gagnant a reçu une récompense financière de 10.000 euros c’est l’Hôtel de Ville d’Anvers compte parmi les cinq lauréats des Grands Prix du Patrimoine européen 2025. Le projet a été récompensé dans la catégorie « Conservation et réutilisation adaptative ». Le coût de cette restauration  s'éleva à 29 millions d’euros dont environ 60 % des coûts de construction subventionnés par l’Agence flamande pour le patrimoine immobilier Quant au Prix du Public 2025, il revient à la restauration de la Puerta de Alcalá à Madrid. Lancés par la Commission européenne en 2002, les Prix européens du patrimoine/ Europa Nostra sont depuis lors gérés par Europa Nostra. Ils constituent un outil essentiel pour reconnaître et promouvoir les multiples valeurs du patrimoine pour la culture, la société, l’économie et l’environnement en Europe.
Cette restauration exemplaire (...) souligne la responsabilité des autorités locales dans la sauvegarde et la communication de l’héritage culturel commun de l’Europe.

Un édifice témoin du style Renaissance

Depuis 23 ans, ces prix ont mis en lumière et diffusé l’excellence et les meilleures pratiques en matière de patrimoine en Europe, encouragé les échanges transfrontaliers de connaissances, et mis en relation les acteurs du patrimoine au sein de réseaux plus larges. Les Prix ont également apporté des avantages majeurs aux lauréats, tels qu’une plus grande visibilité (inter)nationale, des financements supplémentaires et une augmentation du nombre de visiteurs. En outre, les Prix ont encouragé les citoyens européens à prendre davantage soin de notre patrimoine commun.

MALINES. L’occasion de ces 37ème Journées du Patrimoine  qui se déroulent ce week-end dans toute la Wallonie et en Flandre (Open Monumentendag) nous sert de prétexte pour revenir le récent fait marquant pour la vie culturelle de Malines.  Après quatre siècles d’absence, le dessin préparatoire original de la peinture d’autel « La Dernière Cène », datant de 1689 et signé Jean-Erasme Quellin, figure majeure du baroque flamand, a retrouvé son lieu d’origine en l’église Notre-Dame-au-delà-de-la-Dyle. Il sera en alternance exposé dans l’église et conservé au Musée Hof van Busleyden de Malines, qui abrite l’œuvre durant la restauration du retable. « La Dernière Cène » de Quellin, dessin préparatoire faire figure d’œuvre exceptionnelle, réalisée au lavis, à l’aquarelle, à la plume, à la craie et au crayon, elle offre un aperçu unique du processus créatif ayant conduit à la réalisation du retable monumental qui orne encore le chœur de l’église. Ce dessin a été acquis par le Fonds Léon Courtin-Marcelle Bouché, géré par la Fondation Roi Baudouin, à la demande de la Fabrique d’église « Lieve-Vrouweparochie ».

L’histoire d’un chef-d’œuvre

Signé et daté de 1689, le dessin préparatoire reflète les influences vénitiennes, notamment celles de Paolo Veronese, et illustre la scène biblique de la Dernière Cène. Le Christ y est attablé, entouré de ses apôtres. On y reconnaît Judas, seul personnage plongé dans l’ombre, tenant une bourse de pièces d’argent.

ANVERS. On vous le disait début du mois, l’année 2024 fut marquée une nouvelle fois par la saturation du réseau d’accueil Fedasil, et ce malgré une capacité record et un grand nombre de mesures prises par Fedasil et les autorités politiques pour réduire la durée de séjour dans les centres, limiter les entrées ou encourager les sorties. Actuellement, Fedasil prépare l’ouverture d’un nouveau centre d’accueil pour demandeurs d’asile à Schilde, à une dizaine de kilomètres d’Anvers. Ce nouveau centre répondra notamment au besoin de places d’accueil pour les demandeurs qui ont des besoins médicaux spécifiques. Le centre à Schilde remplacera celui de Deurne qui fermera ses portes à la fin de l’année. Depuis 2019, le centre de Fedasil à Deurne, dans la banlieue anversoise, accueille 164 demandeurs de protection internationale.
Le taux d'occupation des centres est de 94 %

COURTRAI. Pique-niquer au grand air est l’un des plaisirs de l’été. La Flandre offre de nombreuses opportunités en la matière.  Début juillet, la Flandre occidentale inaugurait une nouvelle aire de pique-nique familiale draine dans le Preshoekbos à Courtrai. Un endroit bucolique merveilleux par beau temps où les cyclistes amateurs sont aussi les bienvenus. En 2024, la province a enregistré 7,3 millions de cyclistes de passage, dont 2,4 millions dans la seule région de la Lys, la grande majorité dans la partie flamande occidentale.  Le projet PICKN-IC-K est né du plan éponyme, grâce auquel Westtoer aménage des aires de pique-nique attrayantes à des endroits stratégiques le long des Routes des Icônes flamandes, en accordant une attention particulière à l’accessibilité et à la convivialité familiale. Et, c’est dans la Watervalstraat à Courtrai, en bordure du Preshoekbos qu’une nouvelle aire de pique-nique ouvrait ses portes au début du mois dernier. Et c’est peu dire que le nouvel espace naturel a drainé les amateurs de balades et de pique-nique.

Poumon vert aux portes de la ville

Il faut dire que l’espace est équipé de plusieurs tables, de bancs et d’aires de jeux pour enfants. Cette initiative est née d’une collaboration entre Westtoer, la ville de Courtrai, la province de Flandre-Occidentale et l’Agence pour la Nature et les Forêts. Ce nouveau lieu de rencontre est une halte idéale pour les promeneurs, les cyclistes et les familles qui explorent la région de la Lys. Et c'est peu dire qu'il est agréable à découvrir.

OSTENDE. En hommage à Caroline Pauwels, ancienne rectrice de la VUB décédée le 5 août 2022, l’université bruxelloise en collaboration avec le KVS et De Grote Post, deAuteurs et le Festival Theater aan zee lançait, en juin dernier, une bourse de développement pour un projet ou un spectacle générateur de lien entre science et les arts de la scène. Ce 9 août, la toute première Bourse Caroline Pauwels pour l’Émerveillement a été décernée au projet « Aha » de Martha Balthazar et Leon Adriaensen. Le 28ème Festival Theater Aan Zee 2025 (#TAZ2025) d’Ostende, festival des arts de la scène, de la musique, de la littérature et des arts visuels vient de s’achever. L’évènement qui s’étend sur dix jours et se tient en divers lieux de la station balnéaire a une fois de plus drainé du monde, soit près de  100 000 visiteurs venus apprécier pas moins de 600 spectacles. La bourse Caroline Pauwels y a été attribuée pour la toute première fois à Martha Balthazar et Leon Adriaensen pour « Aha », qui ont reçu une aide de 12 500 €.

Redécouvrir la magie du quotidien

Une fois n’est pas coutume, pour le 28ème été, Ostende est devenue une immense scène, avec un total de 600 spectacles répartis dans 50 lieux différents, des petites salles aux représentations en plein air. Au total, 50 000 billets de théâtre ont été vendus. Des artistes de renom et des nouveaux talents émergents ont pu briller encore ou se faire connaître.
Caroline croyait profondément au pouvoir de l’émerveillement.
Ce fut cette fois l’occasion de consacrer les premiers lauréats de la première Bourse Caroline Pauwels. Il s’agit d’une bourse destinée à soutenir des projets qui associent les arts du spectacle et les sciences de manière innovante. Objectif : perpétuer l’héritage de Caroline Pauwels qui fut commissaire du Festival #TAZ 2021 mais aussi chercheuse et professeure à la VUB où elle a enseigné les sciences de la communication avant d’en devenir la rectrice de septembre 2016 à février 2022. Mais aussi autrice d’un ouvrage intitulé « Ode à l’émerveillement ».

Le gouvernement flamand a approuvé son nouveau programme d’action visant à soutenir l’industrie énergivore, et en particulier l’industrie chimique, dans la transition complexe vers la neutralité climatique d’ici 2050. Le « saut climatique pour l’industrie » comprend une approche systémique pour la transition énergétique et climatique du secteur industiel. Ce « Bond en avant pour l’industrie » définit des actions prioritaires pour la période 2026-2030, en mettant l’accent sur les infrastructures, l’énergie, l’économie circulaire et l’innovation. Pratiquement, les grandes entreprises qui émettent au moins 10.000 tonnes de CO2 pourront bénéficier d'une aide allant jusqu'à 2 millions d'euros par an , pendant 10 ans. La Flandre ayant libéré pas moins de 70 millions d'euros pour mettre en place ce programme. La fédération sectorielle de la chimie et des sciences de la vie, Essenscia salue et soutient cette action, mais rappelle que les cinq prochaines années seront décisives pour la prise de décisions d’investissement stratégiques. Il apparait donc urgent de traduire rapidement cette base politique en mesures concrètes pour une industrie compétitive et sobre en carbone. Avec une longueur d’avance, comme souvent, la Flandre entend aborder la transition énergétique et climatique de l’industrie à forte intensité énergétique de manière cohérente et coordonnée, en tenant compte de la compétitivité internationale. En janvier dernier, le gouvernement flamand octroyait son feu vert au projet-pilote Klimaatsprong (saut climatique) qui doit permettre aux entreprises de bénéficier d'un soutien pour des investissements visant à réduire leurs émissions de CO2.
Nous devons armer notre industrie afin que les entreprises puissent s'engager dans la transition énergétique d'une manière économiquement rentable.
Et c'est là tout l’objectif du programme d’action « Saut climatique pour l’industrie », approuvé la semaine dernière, avec un rôle directeur pour essenscia, la fédération sectorielle de la Chimie et des sciences de la vie, en tant que partenaire structurel au sein de l’organe consultatif permanent.