JUSTICE

Terrorisme: les préjudices d’angoisse de mort, d’attente et d’inquiétude indemnisés en France

Six ans après les attaques meurtrières commises dans l’hexagone, le procès des attentats du 13 novembre 2015 est la plus grande audience criminelle jamais organisée en France. Il dure depuis plus de sept mois et va s’étirer jusqu'au 25 mai prochain. Sur le banc des accusés : quatorze prévenus, dont Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des trois commandos qui ont décimé 130 personnes et blessé des centaines d’autres. Cette actualité est aussi l’occasion de revenir sur le difficile parcours d’indemnisation des victimes du terrorisme. La Cour de cassation française vient de préciser certains dommages précédemment non pris en compte. Une avancée.

Le soir du 13 novembre 2015, 130 personnes ont perdu la vie, au Stade de France, sur les terrasses parisiennes et au Bataclan. D’autres ont été blessées, touchées dans leur chair. Au nom de la solidarité nationale, en France, les victimes sont indemnisées par le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI). Le Fonds a versé 126,7 millions d'euros aux victimes des attentats. Mais, le parcours d’indemnisation est parfois compliqué et douloureux, notamment pour les « Invisibles », celles et ceux qui souffrent psychiquement.

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