Présidentielle française

Second tour: un recours pour fraude devant le Conseil Constitutionnel


Un « collectif Anti-fraude » a décidé d’introduire un recours devant le Conseil Constitutionnel pour fraude électorale. « Lundi 25 avril au matin, à 10h30, Marine Le Pen aurait récolté 13 297 760 votes, alors que le dimanche 24 avril sur la chaîne de télévision France 2, directement liée au ministère de l’intérieur, elle en avait plus de 14 430 000 », peut-on lire dans un message posté sur LinkedIn ce mardi à la mi-journée.  Au cours de la soirée, France Télévisions a effectivement présenté des chiffres erronés. La direction de France Télévisions reconnaît une erreur, imputée au prestataire informatique, mais il n’en fallait pas plus à certains internautes pour dénoncer l’escamotage de plus d’un million de voix de la candidate d’extrême droite.

Marine Le Pen créditée de plus de 1 millions de voix

Ces images ne sont pas le fruit d’un montage mais sont tirées d’une séquence effectivement diffusée à l’antenne de France 2 entre 21 h 11 et 21 h 13 ce dimanche 24 avril. Dans une partie de l’image, Emmanuel Macron est présenté comme élu avec plus de 58 % des voix.
Sur le plateau de l’émission, un journaliste présente le décompte des voix obtenues par les deux candidats dans les bureaux de vote ayant achevé le décompte.

Marine Le Pen est alors créditée, en valeur absolue, de 13 899 494 voix, contre 13 697 236 pour son adversaire – soit plus de 200 000 voix d’écart en faveur de la première. A la fin de cette séquence (171ème minute), les scores provisoires sont encore plus élevés : 14 432 396 voix pour Marine Le Pen et 14 214 825 pour Macron – toujours avec un avantage apparent pour la première.

Copyright : capture d’écran France Télévision

Des excuses présentées par France Télévisions

La direction de l’information de France Télévisions confirme par voie de presse que les chiffres présentés à l’antenne n’étaient pas les bons.
« Les chiffres remontés par le ministère de l’Intérieur étaient tout à fait corrects. Lors de la soirée électorale, nous avions ce «hub» (l’outil interactif utilisé par le journaliste, qui traite de façon visuelle les données remontées par le ministère) que nous avons utilisé pour présenter les résultats, qui est géré par l’un de nos prestataires extérieurs. Il se trouve qu’il y a eu un bug technique du logiciel intégré dans le hub. La somme des voix pour chaque candidat était calculée à partir des chiffres remontés dans chaque commune. La visualisation par carte, par commune, a très bien marché. En revanche, pour la somme des voix, le logiciel a comptabilisé plusieurs fois certaines communes. Ce qui nous a amenées à cette erreur, que nous avons diffusée à l’antenne (…) Nous présentons toutes nos excuses pour ce bug technique, au nom de la direction de l’information ».

Un recours devant le Conseil Constitutionnel

Malgré les excuses présentées par la chaîne, un « Collectif Anti-fraude » entend porter la question devant les tribunaux.
« Vu les interrogations légitimes que se posent des millions de français, après avoir constaté lors de la soirée électorale du dimanche 24 avril, de graves dysfonctionnements, plus d’UN million de votes a disparu sur France 2, et ce alors même que le journaliste expliquait à 21h15 que la chaîne de télévision était reliée directement au ministère de l’intérieur, nous avons décidé de porter un recours devant le Conseil Constitutionnel », peut-on lire sur LinkedIn.

Ce collectif sera représenté par Maître Carlo Brusa, un avocat italien à la cour de Paris, notamment connu pour ses prises de position lors de la pandémie de Covid-19, et Maître Maud Marian, une avocate parisienne spécialisée en droit des affaires internationales et droit pénal des affaires.

Les résultats officiels de l’élection présidentielle communiqués sur le site du ministère de l’Intérieur :

 

 

 


View Comments

  • A la république du Bug c'est la course à l'échalotte.
    Fuite de leurs données médicales pour 1.4 million d'assurés sociaux à l'APHP
    Fuite des mêmes données par le sous traitant informatique chargé des remontées vers le ministère de la Santé des données concernant les vaccinés
    Intrusion dans les systèmes informatiques de la CPAM validant des fausses vaccinations à l'insu du plein gré de médecins mis en cause
    Sans parler les fuites multiples de données personnelles des mondes de la banque, de l'assurance et des médias, malgré les cris d'orfraie de la CNIL
    Quoi d'étonnant à ce que le bug ait investi avant-hier la consultation électorale ?
    Voilà qui ne nous incite pas vraiment au développement du vote assisté par ordinateur et qui nous imposerait plutôt de demander à ce que soient gelés les matériels et programmes permettant de retracer les résultats des villes pilotes en matière de machines à voter (Le Havre par exemple) ainsi que ceux émanant des Français de l'étranger (test par sondages auprès des présumés votants pour contrôler leur juste état dans la base électorale).
    Nous serions déjà plus en mesure d'apprécier si le problème vient de la machine ou de ses programmeurs...

    • Les machines à voter ne PEUVENT pas être contrôlées pour leur justesse à transmettre la volonté des votants.
      C'est impossible, il y a trop de manières de les faire fonctionner par tromperie. A commencer par changer le code en usage durant le vote versus les contrôles avant et après.
      Un simple système radio invisible peut reconfigurer la machine, le code peut se transformer lui-même etc .... bref c'est hors de portée des citoyens mais aussi de la plupart des spécialistes.
      Il y a toujours un décalage entre ce que perçoit le contrôleur et le fonctionnement de la machine.
      Une machine à voter mécanique serait plus fiable !
      Mais à quoi bon une machine ? Pour faire des incréments discrets ? Sinon pour tricher ?

      Le seul contrôle possible est de compter et recompter les votes papiers, devant des citoyens, puis que chacun puisse faire la somme des votes de tous les bureaux de vote et de comparer avec les productions officielles confiées à des cabinets d'entreprises privées (l'innovation 'bizarre' du gamin).

      Le fait de ne pas pouvoir garantir de la tricherie sur le vote est le fait de BANDITS.
      DONC NOUS SOMMES DOMINÉS, TROMPÉS PAR DES BANDITS.

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