PAIX SOCIAL A LA SNCB

La direction et les syndicats du groupe SNCB signent un accord social

BELGA

Les syndicats et les directions du groupe SNCB (SNCB, Infrabel, HR Rail) ont entériné mercredi 22 mars l’accord social pour la période 2023-2024 comblant ainsi la période transitoire qui dure depuis 2016 sur le rail. A priori, le texte garantit une paix sociale dans les chemins de fer belges pendant deux ans. Il faut dire que le texte avait recueilli un vote favorable de la part des affiliés des trois syndicats reconnus du groupe SNCB (CGSP-Cheminots, CSC-Transcom, SLFP-Cheminots) comme nous vous l’annoncions dans nos précédentes (https://lpost.be/2023/03/17/les-syndicats-cheminots-valident-le-protocole-daccord-social-a-la-sncb/ ). Les syndicats relèvent des éléments positifs de l’accord nomment l’augmentation des effectifs, l’inscription de l’assurance hospitalisation dans le statut du personnel et l’augmentation du pouvoir d’achat.

Fumée blanche à la SNCB sur le plan social. La direction et les syndicats reconnus des chemins de fer belges (SNCB, Infrabel, HR Rail) ont annoncé ce jeudi 24 mars la signature d’un accord social sur la période 2023-2024. Le texte a été validé le 22 mars lors de la réunion du comité de pilotage qui réunit les deux parties. « Le dernier protocole d’accord date de 2016. Il faut remonter à 2008 pour trouver un protocole d’accord social avec une revalorisation financière. Cet accord va dans le bon sens, mais ne répond pas pleinement à toutes les préoccupations du terrain, notamment en matière de conditions de travail et de bien-être du personnel », ont commenté les présidents des trois syndicats du groupe SNCB.

Pierre Lejeune (CGSP-Cheminots) et ses collègues de la CSC-Transcom (Koen De Mey) et de la SLFP-Cheminots (Philippe Delhalle) précisent donc qu’ils seront vigilants et suivront « attentivement la mise en place concrète des mesures prévues ».

Des éléments positifs dans l’accord social

Pour rappel, le texte du protocole d’accord social avait été soumis aux affiliés des trois syndicats qui l’avaient validé. Plusieurs points positifs sont mis en avant par les responsables syndicaux. Il y a notamment la poursuite des recrutements qui verra l’engagement de 4.187 cheminots à l’issue à fin 2024. « La priorité sera sur le personnel opérationnel », précise le front commun syndical. Il est également question des mesures annoncées pour garantir le bien-être du personnel, notamment en matière de formation, de politique anti-agression et de prévention du burn-out.

Concernant l’assurance hospitalisation, le groupe SNCB a désormais refusé de prendre en charge celle des pensionnés et de leurs ayant droits, il ne cotisera plus que pour les cheminots actifs, mais les syndicats ont réussi à obtenir que cette assurance hospitalisation soit inscrite dans le statut du personnel pour éviter toute mauvaise surprise d’une remise en cause à un moment donné. Elle est donc bétonnée.

Un autre élément positif de l’accord social est l’augmentation du pouvoir d’achat des cheminots. En effet, les cheminots vont recevoir des éco-chèques d’une valeur de 250 euros en 2023 et de 200 euros en 2024. Les chèques-repas augmenteront de 0,5 euros au 1er juillet 2023 et du même montant au 1er janvier 2024.

A priori, la signature de l’accord social garantit une paix sociale dans les chemins de fer belges. Mais on verra à l’usage…

Ph. Law.