LIBERTY LIEGE POUSSEE VERS LA FAILLITE ?

Liberty Steel va contester la décision du tribunal de l’entreprise rejetant son offre de reprise de ses actifs à Liège

C'est l'incompréhension et la colère chez les travailleurs de Liberty Steel Liège après le jugement du tribunal de l'entreprise. Ils étaient nombreux à assister à l'audience du 25 avril. D.R.

Le tribunal de l’entreprise de Liège a rejeté, ce vendredi 28 avril, les trois offres de reprises des actifs de Liberty Steel à Liège. Il considère, à l’instar du tribunal du travail, que les deux projets partiels de reprise déposés par Marcegaglia et ArcelorMittal sont discriminatoires parce qu’ils sont contraires à l’ordre public notamment en ne reprenant pas les délégués syndicaux. Concernant ArcelorMittal, le tribunal de l’entreprise relève également que le sidérurgiste avait conditionné son offre à l’homologation du tribunal du travail et au feu vert de l’Europe. Le tribunal de l’entreprise se montre très dur à l’égard de la troisième offre, celle globale de Liberty Galati, en relevant les défaillances financières et de gouvernance de Liberty. Il estime que l’offre de Galati manque de « sérieux » et qu’elle « n’est pas à même de garantir la continuité à moyen terme des activités reprises ». Il tance la Région wallonne qui a apporté son soutien au projet de Liberty Galati, mais sans produire la moindre précision concrète sur ses intentions. Le tribunal rejette aussi la demande de prorogation du sursis jusqu’au 31 mai et désigne Me Pierre-Emmanuel Cornil comme administrateur provisoire. Il suggère implicitement la mise en faillite. Mais Liberty ne baisse pas les bras et assure qu’elle explore « toutes les voies légales pour annuler l'impact du jugement » du tribunal de l’entreprise. Découvrez les détails du jugement ainsi que les réactions de Liberty et des syndicats.

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