Economie

L’emploi des réfugiés: « travailler en se concentrant sur les opportunités »

Selon les derniers chiffres de Statbel, seuls 20 % des réfugiés ukrainiens à la recherche d’un emploi parviennent à en décrocher un. La langue est l’un des principaux obstacles pour ces demandeurs d’emploi. Rares sont ceux qui maitrisent l’anglais alors que le français ou le néerlandais leur sont pratiquement méconnus. Autre difficulté, l'absence de reconnaissance des diplômes ukrainiens. La société d'intérim Adecco a décidé de développer une nouvelle approche pour aider davantage de ces réfugiés à trouver du travail plus facilement tout en répondant aux attentes de différents secteurs en mal de personnel.  Pour ce faire, la société d'interim envisage des solutions consistant à employer les Ukrainiens en groupes et à leur donner des cours de langue, une fois employés. Adecco souhaite également faciliter l’accès des Ukrainiens aux emplois à travers des formations ciblées. Une première formation sur le site de l'entreprise de transformation du poisson Mowi Belgium à Bruges porte déjà ses fruits. L'entreprise a mis en service une nouvelle ligne de production avec une équipe composée uniquement de réfugiés ukrainiens travaillant de manière presque autonome.

« La première difficulté que nous rencontrons est d’entrer en contact avec les réfugiés ukrainiens (ou autres d'ailleurs) présents chez nous ; nos principaux contacts étant les communes et les CPAS , car ils sont éparpillés un peu partout dans le pays», explique Frédéric Van Waeijenberge porte-parole d’Adecco. « Néanmoins, en coopération avec le VDAB et Travi - spécialisé dans la formation des travailleurs temporaires – ou encore Actiris ou le Forem, Adecco a décidé de se concentrer sur la « formation sur mesure ». Celles-ci sont spécifiquement destinées à répondre aux besoins d'une entreprise donnée tout en proposant aux personnes en recherche d'un emploi de s'y adapter accompagnée d'autres personnes de sa communauté  », explique-t-il.

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