Alors que d enouveaux éléments troublants viennent fragiliser la position de la ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier (Ecolo), sur le dossier de la contamination aux polluants PFAS de l’eau wallonne, les membres du comité de direction de la Société wallonne des eaux (SWDE) sont, à leur tour, attendus ce vendredi matin 17 novembre en Commission Environnement du Parlement wallon. Ils devraient tenir un discours indiquant que la « Wallonne des eaux » n’a rien à se reprocher et que la mission de l’entreprise est de fournir de l’eau potable aux consommateurs wallons. Quant à la présence des PFAS dans l’eau de consommation, la norme de 100 ng/l ne sera d’application qu’en 2026 sur base du décret wallon de mars 2023. La norme de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est de 500 ng/l. Par ailleurs, lors des alertes de 2021, la SWDE a pris des mesures en procédant à une dilution de l’eau, elle avait fait une demande de réunion à l’administration qui n’y a jamais répondu. En 2022, elle a encore pris une autre mesure en installant des filtres au charbon actif pour réduire le niveau des PFAS dans l’eau. Quid des relations entre la SWDE et la ministre Tellier ?

Le scandale de la contamination de l’eau wallonne aux PFAS n’est pas près de s’éteindre et il risque de continuer à faire des vagues pendant longtemps. Il faut dire que 12.000 consommateurs hennuyers ont consommé de l’eau dont la teneur en ces polluants toxiques dépasse la norme européenne de 100 ng/l, laquelle ne sera d’application qu’en 2026.

La SWDE réserve ses commentaires aux parlementaires vendredi matin et répondra, à ce moment, à toutes les questions.