PRESIDENCE BELGE DE L'UE

De la nécessité d’empêcher l’introduction des espèces exotiques envahissantes dans l’UE

La rencontre a eu lieu ce jeudiUE

 Les espèces exotiques envahissantes sont l’un des principaux facteurs de perte de biodiversité en Europe et entraînent des pertes économiques considérables.  Leur gestion et l’atténuation de leurs dommages est exorbitant et estimé à plus de 115 milliards d’euros en Europe entre 1960 et 2020. Dans le cadre de la présidence belge du Conseil de l’UE et à l’occasion d’un événement consacré à l’amélioration des contrôles aux frontières des espèces exotiques envahissantes, il fut question cette semaine de la mise en place de contrôles efficaces aux frontières, élément clé pour empêcher l’introduction de ces espèces dans l’Union européenne.

Organisée conjointement par la présidence belge du Conseil de l’Union européenne, la Commission européenne et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une réunion a rassemblé cette semaine des représentants des douanes, des autorités vétérinaires et phytosanitaires ainsi que des autorités environnementales.

Une menace majeure pour la biodiversité 

Les espèces exotiques sont des animaux, des plantes ou d’autres organismes introduits en dehors de leur aire de répartition géographique naturelle, par le biais des activités humaines. Certaines de ces espèces sont capables de s’établir et de se développer dans leur nouvel environnement, où elles peuvent avoir de graves répercussions sur la biodiversité. Elles sont alors appelées « espèces exotiques envahissantes » et peuvent également affecter les économies, la sécurité alimentaire, la santé et le bien-être des personnes.

C’est précisément parce que ces espèces ne connaissent pas de frontières que nous devons y apporter une réponse avec l’ensemble des Etats membres

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