TERRORISME

Attaque de deux policiers au couteau : la responsabilité du politique mise en cause

Les policiers liégeois ont observé, vendredi 11 novembre, une minute de silence à 7h15, l'heure du décès de leur collègue poignardé à Bruxelles. bePress Photo Agency/ Philippe Bourguet

Ce jeudi 10 novembre, vers 19h15, rue d’Aerschot à Schaerbeek, deux policiers en patrouille ont été attaqués par un individu armé d’un couteau. Un jeune policier de 29 ans est décédé, un autre est blessé. L’auteur de l’attaque s’était présenté dans la journée au commissariat d’Evere pour annoncer son intention de passer à l’acte. Si une personne présente un danger aigu et grave pour elle-même ou l’ordre public, la police, après avoir pris contact avec le magistrat de garde, peut entamer une procédure d'admission forcée en psychiatrie, dite procédure de Nixon. Celle-ci aurait été refusée. Or, l’auteur des faits était déjà connu des services de police pour des faits de violence et se trouvait sur la liste de l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace (OCAM). Comment ce drame a-t-il pu se produire ? Thierry Belin, secrétaire du syndicat national du personnel de police (SNPS), dénonce une police fédérale en faillite virtuelle depuis des mois et pointe la responsabilité du ministre Vincent Van Quickenborne (Open VLD) dans la gestion de son cabinet. Claude Moniquet, expert en terrorisme fustige aussi un cumul d’erreurs impardonnables. Pour l’un comme pour l’autre, la responsabilité est politique.

Le monde politique porte une responsabilité énorme dans l’assassinat de Thomas et dans tous les autres qui l’ont précédé.

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