Techlink, la fédération des métiers techniques du bâtiment, rappelle que le secteur CVC (pour Chauffage, Ventilation, Climatisation) soutient pleinement la décarbonation du bâti wallon. Depuis plusieurs années, les entreprises et les installateurs s’engagent au quotidien pour accompagner les citoyens vers des solutions de chauffage plus durables, plus efficaces et plus respectueuses du climat. Dans ce contexte, Techlink se réjouit de voir la Wallonie se doter enfin d’un calendrier de sortie du mazout, une visibilité attendue depuis longtemps par les professionnels comme par les ménages. Cette orientation était indispensable pour structurer les investissements et planifier la transition énergétique. Techlink, la fédération professionnelle belge des fabricants, distributeurs, installateurs et entreprises actives dans le domaine de la maintenance technique et de la gestion de l’énergie au sein de l’écosystème des installations multifonctionnelles. A ce titre, Techlink est l’une des voix principales du débat social sur la transition énergétique en Belgique : des sources d’énergie fossiles aux applications hybrides et renouvelables, à la gestion de l’énergie, au stockage de l’énergie et au confort abordable.
Travailler ensemble pour garantir une transition réaliste et équitable pour tous les Wallons (...)
Défendant les intérêts de plus de 3000 membres et traduisant les politiques européennes, nationales et locales en directives pratiques pour tous les acteurs de l’écosystème,  Techlink se réjouit de voir la Wallonie se doter enfin d’un calendrier de sortie du mazout tout en regrettant profondément la méthode employée par le Gouvernement wallon.

Des délais trop courts et un calendrier incomplet

Pour Technilink, une réforme d’une telle ampleur exige une concertation sérieuse : la moindre imprécision technique peut entraîner des difficultés majeures pour les ménages, les installateurs, les communes et les gestionnaires de réseaux. Plusieurs zones d’ombre auraient pu être évitées grâce à un dialogue constructif en amont. Ainsi, Technilink dénonce: introduire en deuxième lecture d’un décret une mesure aussi structurante, sans consultation préalable des instances d’avis ni des fédérations professionnelles, constitue une manière de procéder inappropriée et risquée pour tous: citoyens, professionnels et autorités publiques. « Les échéances envisagées de 2027 et 2031, sont extrêmement courtes et laisseront très peu de temps aux propriétaires pour adapter leur logement », explique la fédération. La décarbonation implique souvent d’isoler, de remplacer les émetteurs de chaleur ou de revoir entièrement le système de chauffage. Ces interventions sont lourdes et nécessitent du temps, des moyens et un accompagnement clair.

BRUXELLES. Le géant des médias Banijay Entertainment s’associe à TheGreenShot, entreprise belge de greentech, pour mettre en place une solution dédiée au reporting des données carbone sur l’ensemble de ses activités de production et d’événements live, réparties dans 25 territoires. Depuis sa création en 2008, Banijay Entertainment a constitué un portefeuille de plus de 130 labels créatifs et un catalogue de plus de 220 000 heures de contenu premium comprenant des productions emblématiques, telles que que Koh-Lanta, Fort Boyard, Star Academy, The Voice, Peaky Blinders, Versailles, Marie Antoinette et Black Mirror. D’ici un an, l’ensemble de l’empreinte carbone des productions de Banijay Entertainment devrait être suivi via GreenPro, le logiciel de TheGreenShot. Fondé en 2008, Banijay est un acteur mondial majeur, rassemblant plus de 130 sociétés créatives et produisant en moyenne 17 000 heures de contenus et 1 500 événements live chaque année. Leader créatif, il lançait en 2024 plus de 250 nouveaux programmes non-scriptés, environ 110 fictions, 80 formats sur plateformes de streaming, 33 formats adaptés dans 3 territoires ou plus, ainsi qu’environ 4 événements live par jour.
Banijay Entertainment s’engage à prendre des mesures concrètes pour contribuer aux objectifs de l’Accord de Paris.
On apprend ce matin, que Banijay Entertainment a choisi le logiciel GreenPro de TheGreenShot pour consolider son processus global de comptabilité carbone, intégrant les données issues de l’ensemble de ses opérations à travers le monde. Cet outil permettra l’agrégation automatique des données provenant des 130+ entités créatives du groupe au niveau corporate, tout en générant des rapports d’émissions par projet au niveau des labels. Le déploiement se fera en plusieurs phases. D’ici un an, l’ensemble de l’empreinte carbone des productions de Banijay Entertainment devrait être suivi via GreenPro.

TheGreenShot, un partenaire fiable

TheGreenShot, on connait. Cette entreprise belge et bruxelloise transforme les industries créatives et du divertissement en les aidant à optimiser leurs performances opérationnelles tout en atteignant la durabilité.  Avec des équipes réparties en Europe et en Amérique du Nord, le groupe rassemble 50 experts sous trois marques (TheGreenShot, Ooviiz et Earth Angel) combinant une expertise en production, durabilité, science des données et développement de logiciels. « Nous sommes extrêmement fiers de ce nouveau partenariat, notre premier à l'échelle mondiale », confie Véronique Pevtschin, co-CEO de TheGreenShot. « GreenPro va s’intégrer au système financier de Banijay Entertainment pour offrir une vision en temps réel de son empreinte carbone, à la fois consolidée au niveau global et détaillée au niveau de chaque production. Cette visibilité permettra d’identifier et de déployer à grande échelle des pratiques de production plus durables. »

BRUXELLES. Ce 18 novembre, le Conseil d’Etat a jugé illégales trois autorisations données à des pesticides à base d’abamectine, un insecticide hautement toxique pour l’environnement et suspecté d’être génotoxique pour les humains. Nature et Progrès Belgique, Bond Beter Leefmilieu et PAN Europe avaient mené l’affaire devant le Conseil d’Etat en 2024, suite à une prolongation de 15 ans de ces autorisations pour des usages en plein air et sous tunnel de l’Acaramik, du Vargas et du Safran par l’Etat alors que la Commission européenne avait restreint son usage aux seules serres fermées. « C’est la énième infraction du gouvernement fédéral concernant la législation sur les pesticides », déclarent les trois organisations. Lors du renouvellement de l’approbation européenne de l’abamectine en 2023, la Commission européenne avait restreint aux seuls usages en serres hermétiquement closes cette substance et ce, afin d’empêcher toute fuite de cette substance hautement toxique pour la vie des sols et des milieux aquatiques. Certaines publications scientifiques pointent également l’aspect génotoxique et toxique pour la reproduction chez l’être humain.
Cela fait deux fois en deux ans que le Conseil d’Etat annule des décisions illégales de notre administration fédérale. Les exemples de mauvaise gouvernance y sont légion.
A la suite de cette réapprobation européenne de la substance active, la Belgique a renouvelé en 2024 les autorisations de pesticides à base d’abamectine pour des usages allant bien au-delà des restrictions imposées par l’Europe, pourtant claires, tant au niveau des durées de prolongations que des usages autorisés.

À l'issue des négociations sur le climat de 2025, les députés à la tête de la délégation du Parlement ont réagi aux résultats de la COP30. « Malgré nos efforts constants et le mandat clair du Parlement concernant l’atténuation et la sortie des combustibles fossiles, nous avons été confrontés à un front uni BRICS–États arabes ainsi qu’à une Présidence qui n’était pas disposée à atteindre notre niveau d’ambition », a confié la présidente de la délégation européenne, Lídia Pereira. La 30ème Conférence des Nations unies sur le climat (COP30) vient de s’achever à Belém, au Brésil et un accord final a été conclu tardivement ce 22 novembre. Une délégation officielle du Parlement étaient présente du 17 au 21 novembre, emmenée par la présidente de la délégation, Lídia Pereira, et Wopke Hoekstra, commissaire chargé du climat, de la neutralité carbone et de la croissance propre.
Nous regrettons que le résultat final ne soit pas allé plus loin.
Sur place, la délégation du Parlement a coorganisé deux événements parallèles, consacrés à l’avenir de la politique climatique de l’UE et au bilan des dix années écoulées depuis l’Accord de Paris. Elle a également mené des échanges avec des ministres, des parlementaires, des représentants de la société civile, des responsables d’organisations internationales actives dans le domaine du climat ainsi qu’avec d’autres délégués.

Des efforts trop lents... comme toujours

L’issue de la COP30 établit une base minimale pour l’action climatique mondiale, mais le rythme demeure largement insuffisant face à l’urgence de la crise climatique. « Ce résultat confirme que l’écart entre l’ambition affichée et les réductions effectives d’émissions reste considérable. Il ne s’agit pas du progrès majeur dont le monde a aujourd’hui besoin », explique Mohammed Chahim, député européen néerlandais (S&D), vice-président de la délégation du Parlement UE, à Belem.

Le compte à rebours a commencé, pour la planète comme pour la 30ᵉ conférence de l’ONU sur le changement climatique (COP30)  qui s’achève au Brésil. Au dernier jour officiel des négociations à Belém où les gouvernements mondiaux tentent de conclure un accord pour maintenir le réchauffement mondial en-dessous de 1,5 °C, le chef de l’ONU a appelé, depuis Johannesburg, où se tient depuis hier soir le Sommet du G20, marquée aussi par l'absence des Etats-Unis,  à un sursaut politique à la mesure de l’urgence. 1,5 °, la ligne rouge à ne pas dépasser. Vendredi, à la veille du sommet du G20 qui se tient en Afrique du Sud, le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres,  a tenté une dernière fois de pousser les négociateurs de la trentième COP, la première à être boycottée par les États-Unis, à un accord ambitieux. « Nous avons besoin d’une action climatique », a-t-il lancé aux journalistes, avant de rappeler l’immensité de la tâche à accomplir. Toujours aucun accord en vue Les scientifiques sont unanimes : la limite des 1,5 °C sera franchie d’ici au début des années 2030, si ce n'est avant. Reste à savoir comment et pour combien de temps. « Nous devons faire en sorte que ce dépassement soit aussi faible, bref et maîtrisé que possible », a-t-il exhorté.
Des lobbies persistent à verdir leur image, tandis que les pays en développement restent exclus d’un avenir plus vert.
À Belém, en bordure d’Amazonie, les pourparlers, brièvement interrompus jeudi à la suite d’un incendie dans les locaux de la conférence, ont repris de plus belle.  À quelques heures de la fin du temps réglementaire, plus de 190 délégations ferraillent encore sur le financement de l’adaptation au changement climatique et la sortie des énergies fossiles, deux des thèmes les plus controversés du sommet, entamé le 10 novembre dernier.

BELEM. Une délégation officielle conduite par la Présidente Lídia Pereira (PPE, PT) et le vice-président Mohammed Chahim (S&D, NL) a rejoint Belém, au Brésil, ce lundi afin de participer à la conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP30). Ce nouveau rendez-vous du sommet de la terre vise à accélérer l’action climatique mondiale conformément aux objectifs de l’accord de Paris qui célèbre déjà cette année, leurs dix ans. « La COP30 n’est pas simplement un sommet supplémentaire sur le climat ; c’est un moment décisif pour nous tous. L’Europe doit choisir l’avenir qu’elle souhaite construire et ouvrir la voie avec ambition, responsabilité et courage », explique Lídia Pereira, Députée européenne portugaise (PPE) et Présidente de la délégation. Alors que se tient actuellement et jusqu’au 21 novembre, la 30ème conférence des Nations unies sur le climat (COP 30) à Belém (Brésil), les députés européens ont rejoint la table des débats ce lundi. La COP 30 se concentre sur les efforts nécessaires pour limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C, la présentation de nouveaux plans d’action nationaux (au moyen de « contributions déterminées au niveau national » ou CDN) et les progrès accomplis dans la réalisation des engagements financiers pris lors de la COP29.
Prendre soin de l’environnement, c’est redéfinir notre objectif commun et prouver que croissance et décarbonisation peuvent aller de pair.

Alors que les PFAS, polluants éternels, contaminent nos sols, nos rivières et notre alimentation, Nature & Progrès Belgique tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme : l’agriculture biologique offre déjà toutes les solutions pour se passer des pesticides PFAS. L’association appelle les autorités à s’inspirer du Danemark et à interdire la mise sur le marché de tous les pesticides contenant des PFAS. En Belgique, 11 % des substances actives autorisées dans les pesticides sont des PFAS, ces composés chimiques persistants dont la toxicité est établie. Selon les dernières études de PAN Europe, réseau européen dont Nature & Progrès est membre, il existe des taux élevés de TFA (dérivé de nombreux pesticides PFAS) dans les rivières européennes situées dans les régions à forte densité agricoles.

La conférence sur le climat à Belém qui se tiendra à Belém (Brésil) la semaine prochaine du 10 au 21 novembre abordera notamment les plans climatiques nationaux révisés, les stratégies d’adaptation et l’élaboration d’une feuille de route visant à mobiliser 1 300 milliards de dollars de financement climatique. La présidence brésilienne affiche une grande motivation, et ce malgré la politique anti-climat virulente menée par les États-Unis. Ulrik Lenaerts, numéro deux de la délégation climatique belge revient sur les principaux points d’importance de ce nouveau rendez-vous du sommet de la terre. Depuis la dernière conférence sur le climat en Azerbaïdjan, le dérèglement climatique continue de se manifester sous toutes sortes de formes. Pour nous limiter à l’Europe : l’été 2025 a été marqué par une chaleur extrême en Grèce et en Finlande, des incendies qui ont ravagé 10 000 km² de forêt rien qu’au sein de l’UE,  soit l’équivalent d’un tiers de la superficie de la Belgique, la fonte des glaciers alpins, la sécheresse en Belgique... Au total, les préjudices économiques pour le continent sont estimés à 43 milliards d’euros.
le Brésil a défini 30 objectifs : restauration des terres, agriculture durable, technologies à faible émission de carbone, ou encore sortie des combustibles fossiles (...)

Heidelberg Materials Benelux, leader sur les marchés du ciment, des granulats et du béton en Belgique et aux Pays-Bas est en recherche active d’autres soutiens financiers auprès de fonds nationaux et régionaux. C’est dans ce cadre que le site d’Antoing a été présélectionné par le gouvernement wallon pour bénéficier d’un soutien du Fonds pour une transition juste (JTF), cofinancé par la Région et l’Union européenne. Ces subventions seront accordées aux industriels wallons mettant en œuvre des solutions visant à réduire leur empreinte environnementale. Le projet ANTHEMIS est une contribution indispensable à la transition de la Belgique vers des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles. Il s'inscrit parfaitement dans les objectifs de neutralité carbone que l'Europe souhaite atteindre d'ici 2050. La décision du gouvernement wallon est attendue d’ici la fin de l’année. Heidelberg Materials est l'un des plus grands fabricants intégrés de matériaux et de solutions de construction au monde, emploie environ 2 200 personnes au Benelux, réparties sur 80 sites de production.

Participer au changement climatique

L’entreprise a l'intention de construire une unité hybride unique et innovante de capture du carbone dans son usine d'Antoing. Il s'agit du projet ANTHEMIS (ndlr : acronyme de  Antoing Heidelberg Materials Emissions Integrated Solution). Dès 2029, 800.000 tonnes de CO₂ seront capturées chaque année. Heidelberg Materials Antoing produira donc du clinker (la matière première utilisée pour fabriquer le ciment) avec une empreinte CO₂ nette zéro grâce à la séquestration du carbone.

FLESSINGUE. BRUXELLES. TERVUREN. KiteHouse, la start-up bruxelloise qui fait partie du programme Start it @KBC, construit actuellement sa première maison en polycarbonate à Flessingue, aux Pays-Bas. Face à la crise immobilière qui se dessine, l’entreprise fondée par Agnieszka Gansiniec, ingénieure-architecte expérimentée, réinvente le processus de construction traditionnel avec une approche radicalement différente, rapide, circulaire et abordable, basée sur son Eco Kit développé en interne. L’entreprise organise des journées portes ouvertes de Ecobouwers les 8, 9, 11 et 16 novembre, l’occasion pour KiteHouse de proposer une visite des coulisses de trois projets à Tervuren, Neder-Over-Heembeek et Flessingue. Pour réaliser ses ambitions, la start-up recherche actuellement des promoteurs et des partenaires. 375 000, c’est le nombre de nouveaux logements qui devront être construits en Belgique au cours des 5 prochaines années si on veut éviter une crise du logement sans précédent, selon la Fédération nationale de la construction Embuild. La transition écologique du patrimoine immobilier est également nécessaire pour que le pays atteigne ses objectifs climatiques. Pourtant, à l’heure actuelle, il semble que nous en soyons encore loin.
La volonté de s’attaquer à la crise du logement et aux objectifs climatiques grâce à du « LEGO® pour professionnels » évolutif
« Le processus de construction tel que nous le connaissons aujourd’hui est fondamentalement défectueux : il faut des années pour obtenir un permis ; les architectes, les ingénieurs et les entrepreneurs ne communiquent pas entre eux ; et les budgets explosent en raison de la spirale des coûts, ce qui entraîne parfois l’arrêt des projets », explique Agnieszka Gansiniec, titulaire d’un master en ingénierie architecturale et fondatrice de KiteHouse.