BRUIT DES AVIONS

Brussels Airport : lassé par les promesses non tenues, le médiateur fédéral dresse son cadastre du bruit

Le médiateur fédéral pour l’aéroport de Bruxelles-National a cartographié le bruit des avions dans différentes communes survolées. Il suggère la création d’une zone de basse mission autour de l’aéroport national et la suppression des avions bruyants dans le ciel bruxellois. Philippe Touwaide invite la société de gestion de l’aéroport (BAC) a prendre des initiatives environnementales plus fortes. Son cadastre de bruit intervient après 50 ans de conflit sur un dossier qui pollue le quotidien de centaines de riverains et examine la situation dans le ciel de plus de 70 communes. Cela fera 50 ans, ce 1er août que que les procédures actuelles de décollage depuis la piste 25R (une des deux pistes parallèles), dénommées virage gauche et virage droite, ont été créées.

Annoncé par différents responsables politiques depuis des années, un cadastre du survol de Bruxelles par les avions de Brussels Airport se fait toujours attendre. A la surprise générale, le médiateur fédéral pour le transport aérien, Philippe Touwaide a réalisé, avec son équipe, une cartographie complète de la situation des survols autour de l’aéroport national. Le document, rempli de données, de cartes et de graphiques, révèle la situation pour les communes, les pistes, les niveaux de trafic, l’évolution annuelle et mensuelle du trafic. Il tente aussi d’identifier les survols par zone et par région.

Des solutions durables existent pour apporter la sérénité et le calme à chaque riverain, mais en prenant en compte également l’impact des vols sur la santé, le rythme cardiaque et les troubles du sommeil.

Dans le respect de ses compétences exclusivement fédérales, c’est à dire en excluant les normes de bruit et les relevés de bruit à l’émission qui restent une matière régionale, le Service de médiation du Gouvernement fédéral pour l’aéroport de Bruxelles-National présente donc une cartographie complète des survols autour de Bruxelles. « Des solutions durables existent pour apporter la sérénité et le calme à chaque riverain, mais en prenant en compte également l’impact des vols sur la santé, le rythme cardiaque et les troubles du sommeil. Chaque citoyen a le droit de pouvoir dormir durant une nuit complète en toute tranquillité. Il est temps de prendre des actions sur les types d’avions admis le matin, le soir et la nuit, et d’instaurer une « LEZ » (zone de basse émission) pour Bruxelles-National. Les avions anciens, bruyants et polluants doivent être bannis de Bruxelles », résume Philippe Touwaide, directeur du service de médiation fédéral pour l’aéroport national. « L’exploitant aéroportuaire doit respecter son entourage et prendre des initiatives environnementales fortes pour réduire le bruit et la pollution de son activité aéroportuaire. Le voisinage de Bruxelles-National a fortement changé depuis 50 ans, pourtant l’exploitation de l’aéroport est restée malheureusement identique, sans aucune adaptation des procédures ou du trafic à l’évolution climatique et aux modifications urbanistiques et changements de densité de population autour de ce site aéroportuaire », poursuit-il.

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