FORMULE 1

F1 : une grève des agents de la police aéroportuaire menace le GP de Francorchamps

Vue imprenable sur les infrastructures du GP à Francorchamps. BELGA

L’ambiance est tendue dans les aéroports de Liège-Bierset et d’Ostende suite à une circulaire qui impose une diminution des effectifs policiers. Les réunions avec les quatre représentations syndicales au sein du comité supérieur de concertation n’ont, pour l’instant, pas abouti. La direction de la police aéroportuaire n’a pas réussi à désamorcer la grogne des partenaires sociaux quant à cette réduction de capacité opérationnelle. Il y a une semaine, l’ensemble des syndicats policiers – soit le SLFP, le SNPS, la CSC et la CGSP – déposait un préavis de grève avec des actions qui pourraient intervenir dès ce vendredi 26 août dans les aéroports en cas d’échec des négociations ce lundi 22 août. « Nous devrons prendre nos responsabilités. Nous expliquerons notamment à la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) qu’on ne pourra pas protéger les pilotes de Formule 1 à Bierset, voire même ne pas les accueillir », nous explique Thierry Belin, secrétaire du syndicat national du personnel de police (SNPS). Or, le Grand prix de F1 sur le circuit mythique se déroulera le dimanche 28 août prochain. 360.000 personnes sont attendues durant les trois jours. Mais la grève des policiers aéroportuaires risque de ne pas trop handicaper le GP de F1, car la plupart des pilotes arrivent le mercredi 24 août et tous doivent être présents le matin du jeudi 25 au plus tard. Car il y a une séance de dédicace le jeudi à 16h et ils sont conviés à une séance de briefing le même jour à 18h.

C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. De quoi parle-t-on ? D’une réduction drastique des effectifs sur les aéroports de Liège-Bierset et d’Ostende. « Il est question de passer de 5 à 3 agents, sans qu’aucune analyse de risques n’ait été faite, alors que nous sommes à la veille du procès des attentats de Bruxelles. Or, « moins de personnel, c’est moins de sécurité tant pour les citoyens que pour les voyageurs », assène Thierry Belin. « Cette décision a été prise unilatéralement et sans aucune concertation », poursuit le secrétaire national du SNPS. Sans surprise, les syndicats demandent le retrait immédiat de cette décision, mais aussi un état des lieux des effectifs dans les différents aéroports. Ils réclament aussi un plan d’actions pour remédier au déficit.

Vous voulez lire la suite de cet article ?

Cet article premium
est réservé à nos abonnés.

Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous

Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.

Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106