SANTE

Port du masque : « le virus du Covid connaît la différence entre le français et le néerlandais ! »


D’abord considérés en début de pandémie comme inutiles lorsqu’ils étaient en pénurie, les masques se sont imposés dans la  lutte contre le Covid-19 dans la majorité des Etats de l’Union européenne, comme à l’échelle mondiale. Ne pas le porter était même un temps sanctionné par les autorités, au mépris du principe élémentaire de précaution, notamment pour les plus jeunes. Aujourd’hui, les désagréments associés qu’il entraîne sont constatés par diverses études scientifiques. Des errements politiques coupables aux effets sanitaires délétères, certains élus, dont l’ex-ministre français de la Santé, Olivier Véran, ont même récemment avoué s’être trompé de stratégie sur les masques. Du côté francophone dans notre pays, le masque est pourtant toujours obligatoire pour le personnel soignant, alors qu’il ne l’est plus du côté flamand. Dans un courrier adressé, ce 13 octobre, à l’Ordre des Médecins du Brabant et au Conseil National de l’Ordre des Médecins, le docteur Stéphane Résimont, spécialisé en médecine fonctionnelle, pointe une énième incohérence stratégique à la belge, doublée d’une méconnaissance de la réalité scientifique.

« Vous imposez, du côté francophone du pays, le port du masque dans tout ce qui a trait au médical. Avez-vous eu vent que ce virus du Covid comprenait la différence entre le français et le néerlandais ? Le port du masque n’est plus recommandé du côté flamand. Savez-vous que même le Centre pour le Contrôle et la Prévention des maladies ne le recommande plus au vu des études qui prouvent que le port du masque ne change en rien la transmission? », écrit le docteur Stéphane Résimont à ses pairs.

Il n’existe aucune preuve scientifique que les masques buccaux portés par les jeunes entraînent moins d’infections.

Officiellement initialement étiquetés « sans gravité », les dommages collatéraux graves liés au port du masque sont désormais démontrés par plusieurs études reprises, notamment, dans « Masque, Protection Covid obligatoire Science ou Doxa ? Quelles justifications scientifiques ? », extrait de  « The Case Against Masks », de Judy Mikovits et Kent Heckenlively, dont le médecin belge a préfacé la version française. Pire, le port du masque alimente le  SRAS-CoV-2, affirme-t-il : « le fait de porter un masque aggrave le Covid pour la personne infectée puisque celle-ci (re)respire son virus ».

Des décisions sanitaires criminelles

« Quel genre de médecine faisons-nous donc là ? Une préconisation médicale doit se faire en tenant compte de la balance bénéfices/risques. Le principe de précaution est un principe de base en médecine et participe d’un raisonnement logique. Aux regards des risques potentiels, le port du masque doit être un interdit absolu pour les enfants », affirmait déjà le docteur Résimont dans un article paru sur L-Post le 6 décembre dernier et relatif au port du masque chez l’enfant.

« Masquer les enfants n’a absolument aucun sens sur la base des données actuelles. Il n’existe aucune preuve scientifique que les masques buccaux portés par les jeunes entraînent moins d’infections. C’est une mesure purement politique qui aura des effets délétères sur le long terme. Certains enfants ont aussi des maux de tête, des vertiges et des nausées liés à une diminution de l’oxygène et à une augmentation de gaz carbonique. On les étouffe. Or, l’enfant a besoin du cerveau pour apprendre et le cerveau a besoin d’oxygène pour fonctionner. C’est purement et simplement criminel ! », nous précisait-il.

Aucune différence constatée

Ce constat opéré pour les enfants se confirme aujourd’hui pour la population adulte. De multiples travaux scientifiques et même des données émanant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) montrent que le port du masque comporte nombre d’effets secondaires, et parfois graves : une sensation d’étouffement provoquée par l’altération des fonctions pulmonaires, une augmentation de la fréquence cardiaque et des palpitations, des dommages neurologiques, sans compter les difficultés respiratoires chez les personnes asthmatiques, les migraines, la sécheresse oculaire, les dermatites de contact et lésions cutanées.

Par ailleurs, chez les travailleurs de la santé, les résultats de ces diverses études ne montrent aucune différence constatée chez les utilisateurs de masques en termes de réduction du risque d’infections respiratoires virales.

Le choix politique des chiffres

« Les choix politiques nous éloignent de la réalité médicale. Il ne faut pas confondre contagiosité et dangerosité. Il n’existe pas de relation arithmétique absolue reliant un taux de contagiosité et un taux de pathogénicité. Une maladie très transmissible n’est donc pas forcément très pathogène. Le caractère dangereux d’un agent infectieux dépend de ses caractéristiques propres et du milieu où il va se nicher et éventuellement se répandre et donc de la capacité de l’hôte à cohabiter avec lui. Ainsi, les personnes les plus vulnérables au SARS-Cov-2 sont celles dont le système immunitaire est suffisamment affaibli pour qu’il ne puisse pas garder sous contrôle un agent infectieux qui pourra causer une grave maladie, alors que le même germe sera parfaitement bénin pour un autre individu », précise Stéphane Résimont.

« Deux longues années déjà que nous subissons le Covid-19, avec un choix affirmé de communication politique qui focalise l’attention exclusivement sur des chiffres. Ne serait-il pas temps que nos dirigeants s’excusent d’avoir fait des populations des victimes de négligences médicales de par les options prises ? Ne serait-il pas temps qu’ils demandent pardon pour cette gestion sanitaire et cette couverture médiatique qui, comme un poison, alimente la peur d’un virus mortel pour la société ? Ne serait-il pas temps surtout qu’ils changent de stratégie ? ».

La responsabilité des autorités

En outre, il n’est pas inutile de rappeler que l’obligation du port du masque est susceptible d’engager la responsabilité des autorités qui l’imposent si un lien de causalité adéquat peut être établi entre cette obligation et le développement de symptômes, voire de syndromes physiques ou psychiques.

« Je ne sais pas quels sont les membres de la commission qui ont décidé de cette stupidité, mais plutôt que de se rendre ridicule, par méconnaissance de la réalité scientifique, je propose de prendre la prochaine fois de vrais experts qui connaissent la matière et qui ont lu la littérature », ponctue le docteur Résimont dans sa missive adressée à l’Ordre des Médecins du Brabant et au Conseil National de l’Ordre des Médecins.

 

Copyright : le docteur Stéphane Résimont, auteur de « Masque, Protection Covid obligatoire Science ou Doxa ? Quelles justifications scientifiques ? » – DR

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