Société

Le Qatar veut racheter le Stade de France évalué à 647 millions d’euros

Une vue aérienne prise le 11 juillet 2019 montre le Stade de France à Saint-Denis, près de Paris. Le club de football du Paris Saint-Germain va postuler à l'appel d'offres lancé par l'Etat pour vendre le Stade de France pour l'été 2025. AFP

Propriété du Qatar, le club de foot du Paris Saint Germain (PSG) a fait état de son souhait de racheter le stade de France. Pour ce faire, son président, en la personne de Nasser el-Khelaïfi, a mandaté la société Legends pour mener une étude de marché et interroger de futurs clients potentiels du club. Il se murmure aussi en coulisse que l’opération (dont la date limite pour faire une offre est fixée par l’Etat au 27 avril prochain, à 12h) est supervisée en direct par l’émir qatari en son palais à Doha. Le stade est évalué à plus de 600 millions d’euros et est géré actuellement par le consortium du Stade de France qui affiche un résultat d’exploitation négatif de -800 millions d’euros. Son capital est détenu par à 66,7% par Vinci Concession SAS et à 33,3% par Bouygues Constructions SA. Le PSG est aujourd’hui à l’étroit dans son stade du Parc des Princes (48.500 places) qui est la propriété de la Mairie de Paris. Or, Depuis son rachat en 2011 par Qatar Sports Investments (QIS), celui-ci y a investi près de 80 millions d’euros et souhaiterait le racheter, mais les négociations avec la mairie de Paris n’avancent guère. D’où leur souhait d’aller voir ailleurs. Mais des observateurs se demandent si le PSG est vraiment intéressé par le Stade de France ou joue-t-il sur deux tableaux…

Inutile de consulter les pages des annonces immobilières : il n’y figure pas. Pourtant, le Stade de France (SdF), la plus grande enceinte sportive de l’Hexagone avec sa capacité d’accueil de 81.338 spectateurs, est bien à vendre. En effet, l’Etat l’a mis sur le marché, la concession accordée pour trente ans au Consortium du Stade de France (société anonyme dont le capital est détenu à 66,7% par Vinci Concession SAS et à 33,3% par Bouygues Constructions SA) arrive à son terme le 1er juillet 2025. Un récent rapport de la Cour des Comptes faisait état d’un bilan d’exploitation négatif, de l’ordre de 800 millions d’euros. Ce qui a incité l’Etat français à vendre le SdF, sorti de terre pour le Mondial 98 de football au carrefour de deux autoroutes dans l’immédiate banlieue nord-parisienne pour un coût total d’environ 2 milliards de francs de l’époque (environ 305 millions d’euros).

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